Le langage SQL (Structured Query Language) peut être considéré comme le langage d'accès normalisé aux bases de données. Il est aujourd'hui supporté par la plupart des produits commerciaux que ce soit par les systèmes de gestion de bases de données micro tel qu'Access ou par les produits plus professionnels tels qu'Oracle. Il a fait l'objet de plusieurs normes ANSI/ISO dont la plus répandue aujourd'hui est la norme SQL2 qui a été définie en 1992.
Le succès du langage SQL est dû essentiellement à sa simplicité et au fait qu'il s'appuie sur le schéma conceptuel pour énoncer des requêtes en laissant le SGBD responsable de la stratégie d'exécution. Le langage SQL propose un langage de requêtes ensembliste et assertionnel. Néanmoins, le langage SQL ne possède pas la puissance d'un langage de programmation : entrées/sorties, instructions conditionnelles, boucles et affectations. Pour certains traitements il est donc nécessaire de coupler le langage SQL avec un langage de programmation plus complet.
De manière synthétique, on peut dire que SQL est un langage relationnel, il manipule donc des tables (i.e. des relations, c'est-à-dire des ensembles) par l'intermédiaire de requêtes qui produisent également des tables.
[...] - SQL est un langage de protections d'accès Il est possible avec SQL de définir des permissions au niveau des utilisateurs d'une base de données c'est-à-dire gérer les droits d'accès aux données. On parle de DCL (Data Control Language). Les instructions du DCL sont : GRANT, REVOKE. - SQL est un langage de contrôle de transaction : Le langage de contrôle de transaction (ou Transaction Control Language, soit TCL en anglais) gère les modifications faites par le LMD, c'est-à-dire les caractéristiques des transactions et la validation et l'annulation des modifications. Les instructions du TCL sont : COMMIT, ROLLBACK. [...]
[...] Création d'une table Cette opération crée une table (vide). Entre parenthèses le nom de chaque colonne et son domaine Exemple : CLIENT(NCLI, NOM, ADR, TEL) CREATE TABLE CLIENT (NCLI CHAR NOM CHAR ADR CHAR TEL NUMERIC) ; Types de données SQL admet pour domaine des attributs différents types dont : NUMERIC : réel ou entier selon le format spécifié SMALLINT : entier court (16 bits) INTEGER : entier signé long (32 bits) FLOAT : décimal CHAR : chaîne fixe de n caractères DATE : toute date RAW : données binaires sans format. [...]
[...] Néanmoins, le langage SQL ne possède pas la puissance d'un langage de programmation : entrées/sorties, instructions conditionnelles, boucles et affectations. Pour certains traitements il est donc nécessaire de coupler le langage SQL avec un langage de programmation plus complet. De manière synthétique, on peut dire que SQL est un langage relationnel, il manipule donc des tables (i.e. des relations, c'est-à-dire des ensembles) par l'intermédiaire de requêtes qui produisent également des tables. Catégories d'instructions Les instructions SQL sont regroupées en catégories en fonction de leur utilité et des entités manipulées. [...]
[...] Chaque requête est la traduction d'une expression de l'algèbre relationnel. Exemple : Soit le schéma d'une base de données Produit-Achat-Client : PRODUIT LIB, COUL, QTES, PRIX) ACHAT(NP, NCLI, QTEA) CLIENT(NCLI, NOM, ADR) Projection SELECT liste_d'attributs FROM nom_relation ; Exemple : «Liste des Libellés et des Quantités par Produit» SELECT LIB, QTES FROM PRODUIT ; Pour éliminer les doubles il faut rajouter le mot clé DISTINCT SELECT DISTINCT LIB, QTES FROM PRODUIT ; Sélection Une sélection est une restriction suivie d'une projection. [...]
[...] SELECT NP, LIB FROM PRODUIT WHERE COUL = ‘Rouge' AND QTES [...]
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