En 1969, l'armée américaine récupère une invention anglaise sans visée militaire, mais qui leur permet d'avancer. Pour qu'un système de communication soit inviolable, il fait repenser la structure du système de transmission de la communication. Auparavant, le système était construit comme un arbre, et lorsqu'une branche cassait, l'ensemble devenait extrêmement faillible. L'invention du système de transmission en maille l'a donc supplanté, car lorsqu'un point de transmission saute, le relais est pris par un autre point. Sa particularité propre est donc d'assurer la transmissibilité optimale des communications. On appelle ce système la commutation par paquets. Jusqu'à présent, l'information partait d'un émetteur, voyageait dans tout le système jusqu'au destinataire, alors qu'avec le système en maille (la théorie mathématique de la communication de Shannon et Weaver en est à l'origine), l'information est cassée en plusieurs paquets qui voyagent séparément dans le réseau, et ce n'est qu'à l'arrivée qu'ils sont recomposés pour reformer l'information complète. Aucun paquet n'étant pas plus important que l'autre, il n'y a plus de hiérarchie de l'information, et l'on passe d'un système central à un système décentralisé qui ne connaît pas de saturation, ni de contrôle ...
[...] Le mot surf (navigation) induit un état d'esprit qui change fondamentalement notre rapport aux informations et aux connaissances. En effet, cette idée de navigation reste en surface, alors que toutes nos cultures classiques ont toujours préféré l'approfondissement et banni la superficialité. Par ailleurs, le nombre infini de données informationnelles connectées entre elles dépasse les capacités cognitives du cerveau humain. Notre rapport au savoir est en train de changer, et le temps manque pour appréhender cette masse d'informations, et il va donc falloir trouver un maximum de techniques de mise à disposition. [...]
[...] Une série de quiproquos entre les gens fait de l'interculturalité un dysfonctionnement de la communication au plus haut point. La techno-électricité 1960-1970 Selon Marshall Mc Luhan, la technique va profondément modifier notre humanité, et en particulier les techniques liées à la techno-électricité, qui vont produire sur nous un impact tel, que l'on ne parle plus de psychologie humaine, mais de techno-psychologie, ce qui signifie que notre psychisme est profondément transformé par la technique. Mc Luhan comprend aussi que parmi toutes ces technologies électriques, l'une d'entre elles allait jouer un rôle majeur : la télévision, seul médium qui a la capacité de devenir une horloge sociale, c'est à dire de rythmer notre temps, découper notre journée, construire des zones de temps en fonction de ce qui s'y passe et enfin produire un rassemblement sociale et culturel aussi fort que les rites d'autrefois. [...]
[...] Cette différence entraîne de la discrimination de la part d'individus qui doivent rattraper leur déficit communautaire. Charles Taylor, Le multiculturalisme, évoque la naissance d'une approche optimiste dans les communautés qui constituent un pays, car la diversité est ici envisagée comme un atout de richesse culturelle pour la société concernée. Des quotas télévisés montrent qu'aux Etats-Unis, de nombreux noirs sont avocats ou médecins, alors qu'en France il y en a peu ou pas : ceci entraîne une paralysie sociale qui arrangent ceux qui ont le pouvoir et qui entendent le garder. [...]
[...] Les médias ne vont directement jusqu'au public, car leurs messages sont filtrés par des leaders d'opinion, des intellectuels qui restituent à la population un message modifié. A eux seuls, les médias n'ont pas l'impact qu'on leur prête aujourd'hui, leur succès leur est dû aux réseaux d'influence. La transcription de ce travail à la publicité, qui est une communication de masse, va se faire grâce aux travaux de Vence Packard, qui montre que la principale traduction des masses est la publicité, car elle transforme au fur et à mesure, les représentations culturelles. [...]
[...] 10/12/04 Les sciences de l'information et de la communication sont construites selon une double généalogie : l'origine des SIC à partir des sciences humaines et sociales et la théorie mathématique de la communication et la cybernétique. L'origine des SIC Elle se trouve dans de nombreuses disciplines comme la philosophie, l'anthropologie, la sociologie, l'ethnologie, la psychologie et l'économie. Des repères ont ensuite été constitués par des chercheurs qui ont contribués à l'interdiscipline des SIC comme l'école de Chicago (1910-1940) avec John Dewey, Herbert Mead et Charles Cooley. Ces chercheurs vont organiser une étude sociologique et vont s'apercevoir que la communication est le moteur des sociétés. [...]
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