Qu'est-ce que l'identification par radiofréquences, plus communément appelée RFID (Radio Frequency IDentification) ? Quelles en sont les limites ? Quel intérêt présente ce mode de communication sans fil ? Comment fonctionne une étiquette RFID ?
Voilà autant de questions auxquelles nous allons tenter de répondre. Mais avant tout, voici quelques chiffres relevés sur un document co-rédigé par différentes personnes sur proposition du comité de pilotage d'une étude RFID de la Direction Générale des Entreprises.
« [Au Japon], le METI a apporté son soutien à une série de projets pilotes (4 en 2003, 7 en 2004 et 8 en 2005) destinés à évaluer le potentiel des RFID dans différents secteurs de l'industrie et à diffuser cette technologie. Ces pilotes reçoivent environ 30 millions de dollars.
La Corée va dépenser 800 millions de dollars sur les technologies RFID.
Singapour va investir 12 millions de dollars soit la moitié en euros pour des projets pilotes. Le projet phare (pratiquement achevé) est la bibliothèque de Singapour, qui a étiqueté 10 millions de livres et CD-Rom dans 23 établissements dont le dernier équipé sera entièrement géré à l'aide de la technologie RFID. Singapour est le premier port au monde à tester la RFID pour les conteneurs destinés aux USA, et à Singapour comme à Hong Kong une utilisation pour des cartes de santé est actuellement en discussion (...)
[...] Les antennes peuvent être à polarisation linéaire ou circulaire. Le type d'antenne est fonction du type de lecture que l'on souhaite mener, des conditions de lecture, du type d'étiquette, de l'environnement du contrôleur Généralement, on emploie les antennes circulaires lorsque l'orientation de lecture varie ainsi que dans les milieux soumis à de nombreuses réflexions du signal RF. Les antennes linéaires, quant à elles, sont utilisées lorsque les tags présentent toujours la même orientation. Voici des exemples de différentes formes d'antennes pour les étiquettes RFID : Figure 16 : Différentes formes d'antennes de tag RFID En ce qui concerne les tags passifs ou semi-actifs, l'antenne est une piste enroulée ou bobinée, elle permet de générer la tension d'alimentation de la puce. [...]
[...] Les utilisateurs de cet appareil peuvent ainsi placer des étiquettes RFID HF sur les objets et utiliser un lecteur manuel pour enregistrer et rejouer leurs messages d'identification audio. Figure 45 : Boitier Tellmate contenant le lecteur de tags passifs RFID Le dispositif TellMate emploie ainsi des tags passifs pour identifier les objets de la vie courante, depuis les cartes de crédits à mettre dans son portefeuille lorsque l'on sort, jusqu'aux bouteilles d'huiles essentielles avec lesquelles se faire un massage. Le système fonctionne en 13,56 MHz et utilise des étiquettes fournies par NXP Semiconductors, enveloppées dans des inserts plastiques haute résistance, ainsi qu'un convertisseur RFID. [...]
[...] Figure 41 : Principe du CRC Les seules erreurs indétectables par ce procédé sont les erreurs représentants un multiple du polynôme générateur G(x). Exemple d'une détection d'erreur par CRC : L'émetteur veut envoyer la trame de données suivante : M = 101101 qui représente le polynôme = x5 + x3 + x2 + 1 Le polynôme générateur choisit est = x3 + x + 1 * x3= 101101000 soit * x3 = x8 + x6 + x5 + x3 + x + 1 La division entière de * x3 par donne = x + 1 * x3 = 101101011 Maintenant supposons que le récepteur reçoit les données : = 11010101 Le polynôme générateur est toujours = x3 + x + 1 La division entière de par donne un reste = + 1 Une erreur est détectée car le reste est différent de 0 l'émetteur doit retransmettre les données. [...]
[...] L'ordre de consommation est compris entre 10mW et 100mW. Dans la même logique, l'étiquette doit pouvoir tenir à une grande tension s'il y a proximité avec l'émetteur. Il existe cependant des étiquettes dont la source d'alimentation est interne au tag Cas de l'alimentation autonome C'est le cas de ce que l'on appelle des étiquettes actives qui possèdent leurs propres systèmes d'alimentation dans le but de transmettre ou de recevoir plus de données impactant sur le temps de communication. C'est l'exemple du boîtier de passage des péages autoroutiers (cf image ci- dessous). [...]
[...] En partant de cette définition et avec du recul après expérimentation, il s'avère que la solution pour résoudre les problèmes d'interopérabilités se décompose, en réalité, en deux conditions : Utiliser un protocole de communication entre lecteur et étiquette commun, réalisé par les normes 18000. Organiser de façon unique la structure des données contenue dans la puce. Ce qui est réalisé par les standards Les normes pour la RFID Dans cette partie, une présentation sommaire des normes publiées, et qui prises dans leur ensemble, permettent d'obtenir l'interopérabilité. En annexe, vous retrouverez toutes ces normes présentés de façon plus détaillés. Un exemple sera réalisé afin de voir l'application et la démarche pour l'utilisation de ces normes. [...]
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