OLAP, et le concept de base multidimensionnelle, s'inscrit dans le courant de développement d'outils informatiques d'aide à la décision. Ces outils ont conduit à la mise en œuvre d'une nouvelle architecture permettant de rassembler toutes les informations de l'entreprise en une base unique tout en conservant les avantages d'une gestion locale. Cette architecture a abouti au concept d'entrepôt de données (Data warehouse). Après avoir présenté les grands axes de la norme OLAP, on étudiera les intérêts de cette norme pour les fonctionnalités des tableurs, et pour approfondir cette question on présentera quelques exemples d'applications possible de OLAP et les évolutions et approches qui en ont découlé
[...] Les traitements, essentiellement des requêtes, sont plus complexes (incluant des opérateurs statistiques), souvent interactifs (la connaissance d'un résultat intermédiaire influe sur la prochaine opération), et peuvent porter sur l'ensemble des données de l'entrepôt. De plus, la présentation des résultats doit correspondre à ce que manipulent traditionnellement les décideurs : ils doivent donc pouvoir exprimer de manière simple leur désirent en la matière. Enfin, notons que les décideurs désirent connaître non seulement la situation existante, mais aussi évaluer leur stratégie par rapport à leurs hypothèses. Par rapport à ces besoins, classifiés par E.F. [...]
[...] Son rôle est de centraliser des données pour en offrir une représentation homogène globale, directement exploitable. Analyse en ligne de données Entre la vue construite de l'information offerte par l'entrepôt de données et les diverses interfaces mises à la disposition de l'analyste vient se greffer toute une catégorie de traitements nécessaires à la prise de décisions. Codd propose de manière informelle une vision unifiée de ces nouveaux types de manipulations, en les regroupant sous le terme OLAP, pour On-Line Analytical Processing, que nous traduisons par analyse en ligne de données. [...]
[...] Codd sous la forme de 12 règles d'or il est apparu rapidement que les Systèmes de Gestion de Bases de Données relationnels étaient trop limités. Pour montrer les limites du modèle relationnel et des langages associés, nous nous basons sur l'exemple suivant souvent utilisé dans la littérature sur OLAP. Considérons les analystes d'un fabricant d'automobiles désirant étudier les ventes de véhicules produits par leur société ainsi que leur évolution dans le temps. Les véhicules sont de plusieurs modèles et existent en plusieurs couleurs. [...]
[...] Le modèle des données, le nombre de dimensions ou le nombre de niveaux d'agrégation doivent pouvoir changer, sans remettre en cause le fonctionnement de la base. Architecture client - serveur. Toutes les dimensions définies dans le modèle de données doivent être accessibles pour chacune des données. Gestion des matrices creuses : les parties vides du cube multidimensionnel doivent être stockées de manière à ne pas détériorer les temps d'accès. Accessible simultanément par plusieurs utilisateurs. Toutes les données stockées ou calculées dans le cube doivent être accessibles et les règles de gestion doivent toujours s'y appliquer. [...]
[...] On parle alors de modélisation et de traitements multidimensionnels des données. Les systèmes OLAP ont donc été conçus pour répondre explicitement aux besoins de l'informatique décisionnelle, comparée à l'informatique transactionnelle correspondant à la norme OLTP. La norme OLAP cherche à définir les critères nécessaires à une base de données pour être qualifiée de base décisionnelle. Les résultats de ses recherches ont été publiés début 1993 et ont servi de base au développement de nombreux produits. La recherche de ces critères a conduit à l'élaboration de 12 règles de fonctionnement qui sont les suivantes : Une vue multidimensionnelle des données. [...]
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