Dans le monde de la santé, les technologies de l'information sont un véritable enjeu.
La communication interne est en effet un facteur clé de succès dans une organisation médicale. Par exemple, les médecins doivent être joignables à tout moment, doivent constamment pouvoir s'informer de l'état de santé de leurs patients, ainsi que des dernières techniques médicales mises au point. Beaucoup travaillent dans l'urgence : il est donc indispensable que le système d'information soit performant. Actuellement, les hôpitaux disposent déjà d'un certain nombre de technologies d'information, et sont en train d'en développer de nouvelles.
Quelles sont les conséquences économiques, sociales, organisationnelles et culturelles que posent l'arrivée et l'utilisation de ces technologies de l'information dans les hôpitaux ? Apportent-elles réellement plus d'avantages que d'inconvénients ?
[...] Conclusion Cette étude nous a permis de constater que l'arrivée des technologies de l'information bouleverse et bouleversera complètement les habitudes actuelles des professionnels de la santé. L'enjeu est au niveau de l'organisation : plus l'adaptation sera longue, et plus les risques encourus par les patients seront grands (car, dans le monde de la santé, une erreur peut coûter cher). La mise en place de ces technologies a souvent pour but de simplifier les tâches, et de faire des économies. En revanche, elles posent d'importantes questions éthiques, notamment sur la relation médecin/patient, où la confiance est d'une importance capitale (comment se soigner en effet si l'on ne croit pas en son médecin, et donc en son traitement L'enjeu est de continuer à développer cette relation de confiance, même au travers de ces contacts si virtuels que nous offrent les technologies de l'information. [...]
[...] Ces dernières permettent d'éliminer la contrainte de la distance, et donc d'éviter des déplacements inutiles, d'offrir au patient l'environnement qui lui est le plus favorable, et surtout de partager, entre médecins, les informations pour que chacun s'enrichisse des connaissances et des techniques de l'autre. Concrètement, elle se traduit par des visioconférences, l'accès à des bases de données, le concept d' université virtuelle par exemple. Il faut malgré tout préciser que la télémédecine est, en France, très théorique. Dans la pratique, elle n'est utilisée que par peu de services et de médecins. En revanche, elle est plus largement diffusée aux États-Unis. Impacts économiques La télémédecine permet tout d'abord de faire des économies d'argent. [...]
[...] En effet, les démarches administratives sont réduites, et, avec elle, les frais administratifs. Ce système permet de plus d'économiser sur le gâchis qui existe actuellement : ainsi, il ne sera plus nécessaire de refaire faire des examens lorsque l'on a besoin de certaines informations, il suffira d'aller consulter le dossier du patient. Il permettra à l'Assurance maladie d'économiser 3,5 milliards d'euros par an, puisque seuls les soins inscrits sur ce DMP seront remboursés. Chaque dossier coûtera de 3 à 12 euros par an. [...]
[...] -Fournir au patient une base d'informations sur les méthodes thérapeutiques, et lui donner ainsi un référentiel auquel il a accès facilement. -Faciliter les échanges entre professionnels. Impacts économiques et stratégiques : Malgré l'aide du gouvernement, l'informatisation des médecins représente pour eux un lourd investissement. En revanche, ils économisent de l'argent, en secrétariat notamment : plus besoin de passer des heures à archiver les dossiers par ordre alphabétique, désormais, l'informatique s'en charge. Impacts organisationnels et structurels : Plus de 90% des médecins sont désormais informatisés. [...]
[...] Ainsi, lors d'une téléformation par exemple, les acteurs sont les mêmes que lors d'une formation classique (formés et formateurs). Le changement vient seulement de la manière dont est effectuée la formation. Impacts culturels et sociétaux Par définition, la télémédecine permet un contact virtuel entre deux professionnels. Le travail est donc en quelque sorte déshumanisé Ceci est plutôt paradoxal dans un contexte où il est indispensable que les deux entités qui communiquent (que ce soit deux médecins ou un médecin et un patient) aient confiance l'un en l'autre. [...]
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