La traçabilité est devenue l'une des principales préoccupations du monde industriel : elle participe désormais à la chaîne globale de valeur ajoutée à l'entreprise et représente un avantage compétitif sérieux vis à vis des entreprises qui n'en sont pas pourvues.
Dans ce domaine, la RFID fait partie du vocabulaire commun des professionnels de la traçabilité et de la logistique. Elle semble ouvrir de nouvelles possibilités dans la gestion de la vie des produits. Pourtant, encore peu d'entreprises ont vraiment mis en place des projets RFID malgré les avantages que présente cette technologie.
De même, dans le domaine de la sécurité et de l'accès aux sites, les RFID semblent une voie d'avenir.
Deux aspects forts dans l'application des RFID sont à retenir et peuvent faire penser qu'un développement important de cette technologie sera, à l'avenir, assuré.
Tout d'abord, la possibilité de sécurisation des accès et d'authentification des individus par l'inscription de données biométriques sur les documents officiels ou sur tout autre support permettraient un contrôle accru des mouvements des populations. Ceci présente en effet un grand intérêt pour les pays occidentaux, en perpétuel besoin de sécurité vis à vis du monde qui l'entoure.
Ensuite, les apports des RFID dans le domaine de la logistique en terme de lutte contre le vol et de traçabilité du produit sont indéniables. Ceci est d'autant plus vrai dans la distribution alimentaire qui est soumis à une demande croissante de traçabilité de la part du consommateur et des autorités. Du fait de sa capacité à dynamiser l'ensemble des domaines auxquels il se rapporte, et du fait de son engagement et ses investissements dans cette technologie, le secteur de la GMS assure à la RFID un développement certain.
Les rares freins à ce développement sont cependant de taille : le problème de menace de la privée des consommateurs, que ce soit à des fins marketing ou purement sécuritaire, et les interrogations quant à l'impact des ondes radio sur l'organisme.
[...] Les livres sont bien entendu munis eux aussi de marqueurs RFID. Plusieurs bibliothèques sont également équipées aux Pays Bas, où depuis le 1er janvier 2004, chaque ouvrage acheté comporte une étiquette RFID, à base d'une puce Scan Live Interleave (SLI) de Philips. En France, plusieurs bibliothèques ont, elles aussi, franchi le pas et s'équipent de matériels RFID ; le mouvement est en réelle accélération, en raison du grand intérêt fonctionnel que présente la RFID pour les bibliothèques et du prix des étiquettes, en basse perpétuelle. [...]
[...] Ces tags actifs ou semi-actifs permettent autant la lecture que l'écriture des données, avec une mémoire allant jusqu'à 10 Kbits. Leur durée de vie est de l'ordre de 10 ans ; ils sont fournis vierges et peuvent être écrits, effacés, modifiés ou lus plusieurs fois, le nombre de répétition de ces opérations pouvant dépasser ou 1 million La base station Elle émet des ondes radio dans un espace de quelques centimètres à plusieurs dizaines de mètres, selon la puissance de l'alimentation et de la fréquence radio utilisée. [...]
[...] En d'autres termes, le domaine d'utilisation de la puce doit être circonscrit : on pourrait par exemple envisager la destruction ou la neutralisation d'un étiquette RFID d'un produit en magasin après passage des portes du magasin. On circonscrit ainsi l'utilisation à la seule traçabilité du produit à l'intérieur du magasin. Des dispositifs techniques le permettant devraient y être intégrés dès leur fabrication. L'autorité publie également un rapport sur les listes noires qui, si elles se développent en dehors de tout cadre légal spécifique, n'en restent pas moins assujetties aux grands principes de la loi informatique et libertés. [...]
[...] De plus, le code à barres ne permet pas le stockage d'un grand nombre de données, c'est pourquoi les étiquettes RFID se sont développées. Les principales différences entre les deux systèmes seront récapitulées dans le tableau suivant : Tableau 1 : Principales différences entre les deux systèmes * : Les prix en Hors Taxes sont donnés à titre indicatif (2003). PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT La technologie RFID est basée sur l'émission de champs électromagnétiques réceptionnés par une antenne couplée à une puce électronique (transpondeur ou tag). [...]
[...] Les étiquettes RFID peuvent être inclues dans le support de manutention ou dans les conditionnements dès l'origine. Les données concernant les objets contenues ou transportées sont écrites en une fraction de seconde au moment de la constitution de l'unité logistique ou de transport, sans manipulation supplémentaire. Cela peut permettre la consignation en temps réel de toutes les opérations effectuées sur le produit fini Sécurité d'accès au contenu Toute perte ou vol de la puce est quasiment impossible. En effet, comme tout support numérique, l'étiquette RFID peut être protégée par mot de passe en écriture ou en lecture. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture