Cette guerre commence le 1er septembre 1939, lorsque l'armée allemande envahit la Pologne. La Wehrmacht a passé la première moitié des années trente à envahir des territoires. C'est la stratégie d'Hitler, qui vise à rendre caduque le traité de Versailles considéré comme un diktat, un traité humiliant qu'il faut démanteler. Ainsi, dès lors qu'Hitler arrive au pouvoir, il va entamer des violations successives du traité de Versailles : les Sudètes, le traité de Munich. Face aux agressions hitlériennes les Britanniques et les Français ne bougent pas, c'est la stratégie de l'apaisement. On ne veut pas d'une nouvelle guerre, la précédente ayant affaibli durablement l'Europe. L'isolationnisme des Etats-Unis n'a pas aidé à faire face aux Allemands (...)
Sommaire
Introduction
I) Le séisme de 1940
A. L'entrée en guerre et la drôle de guerre B. La défaite C. Une défaite sans appel ?
II) « La France écartelée » (P. Brossolette) 1940-1942
A. La France de Vichy B. La France libre
III) Heurs et malheurs d'une France occupée (1942-1944)
A. Un contexte bouleversé B. La radicalisation de Vichy C. La résistance unifiée
IV) La France souterraine et martyre (1940-1944)
A. La persécution des Juifs B. La cité clandestine de l'honneur (PASCAL COPEAU) C. La mémoire empoisonnée
V) La libération
A. La libération du territoire B. Le rétablissement de la légalité républicaine
VI) Sous le signe du provisoire (1944-1946)
A. Un quotidien difficile et incertain B. Les défis de l'an 1945
VII) Naissance du tripartisme et de la IVème République (janvier 1946-mai 1947)
A. Un « mariage de raison » (Jean Pierre Rioux) B. Sous le régime de la IVème République C. Sous le régime de la discorde D. Sous le signe de la reconstruction
VIII) La troisième force (1947-1952)
A. L'opposition intransigeante du parti communiste français B. Le rassemblement du peuple français C. L'année terrible : 1947 (Charles de Gaulle) D. La troisième force à l'épreuve du gouvernement
IX) La IVème république entre le succès et le gouffre (1952-1958)
A. La fin du consensus en politique étrangère B. La politique intérieure entre 1952 et 1955 C. La IVème République à l'agonie
X) La société à l'épreuve du changement
A. Un phénomène majeur, le baby-boom B. Une période de forte croissance économique C. Une société en mouvement D. Vers une société de consommation
XI) La mise en place de la cinquième république (1958-1962)
A. La fondation de la Cinquième République (juin - décembre 1958) B. Vers la consolidation de la Cinquième République
XII) La République gaulienne (1962-1969)
A. Un pouvoir « sûr de lui et dominateur » (1962-1968) B. « Maintenir son rang » C. L'étiolement et la chute du régime gaulliste (1968-1969)
XIII) Le quinquennat de Georges Pompidou
A. Entre conservation et modernisation B. Un quinquennat difficile à caractériser
XIV) Le septennat de Valéry Giscard d'Estaing (1974-1981)
A. Une ère nouvelle ? B. La recomposition du paysage politique (77-81) C. L'impact de la crise sur le bilan du septennat de Giscard
XV) L'alternance (1981-1988)
A. La mise en place du nouveau pouvoir B. Mise en place d'une politique nouvelle C. La crise économique et le tournant de la rigueur D. Le gouvernement de Laurent Fabius (1984-1986) E. La première cohabitation (1986-1988)
XVI) Le second septennat de François Mitterrand (1988-1995)
A. Les gouvernements socialistes (1988-1993) B. La deuxième cohabitation
Introduction
I) Le séisme de 1940
A. L'entrée en guerre et la drôle de guerre B. La défaite C. Une défaite sans appel ?
II) « La France écartelée » (P. Brossolette) 1940-1942
A. La France de Vichy B. La France libre
III) Heurs et malheurs d'une France occupée (1942-1944)
A. Un contexte bouleversé B. La radicalisation de Vichy C. La résistance unifiée
IV) La France souterraine et martyre (1940-1944)
A. La persécution des Juifs B. La cité clandestine de l'honneur (PASCAL COPEAU) C. La mémoire empoisonnée
V) La libération
A. La libération du territoire B. Le rétablissement de la légalité républicaine
VI) Sous le signe du provisoire (1944-1946)
A. Un quotidien difficile et incertain B. Les défis de l'an 1945
VII) Naissance du tripartisme et de la IVème République (janvier 1946-mai 1947)
A. Un « mariage de raison » (Jean Pierre Rioux) B. Sous le régime de la IVème République C. Sous le régime de la discorde D. Sous le signe de la reconstruction
VIII) La troisième force (1947-1952)
A. L'opposition intransigeante du parti communiste français B. Le rassemblement du peuple français C. L'année terrible : 1947 (Charles de Gaulle) D. La troisième force à l'épreuve du gouvernement
IX) La IVème république entre le succès et le gouffre (1952-1958)
A. La fin du consensus en politique étrangère B. La politique intérieure entre 1952 et 1955 C. La IVème République à l'agonie
X) La société à l'épreuve du changement
A. Un phénomène majeur, le baby-boom B. Une période de forte croissance économique C. Une société en mouvement D. Vers une société de consommation
XI) La mise en place de la cinquième république (1958-1962)
A. La fondation de la Cinquième République (juin - décembre 1958) B. Vers la consolidation de la Cinquième République
XII) La République gaulienne (1962-1969)
A. Un pouvoir « sûr de lui et dominateur » (1962-1968) B. « Maintenir son rang » C. L'étiolement et la chute du régime gaulliste (1968-1969)
XIII) Le quinquennat de Georges Pompidou
A. Entre conservation et modernisation B. Un quinquennat difficile à caractériser
XIV) Le septennat de Valéry Giscard d'Estaing (1974-1981)
A. Une ère nouvelle ? B. La recomposition du paysage politique (77-81) C. L'impact de la crise sur le bilan du septennat de Giscard
XV) L'alternance (1981-1988)
A. La mise en place du nouveau pouvoir B. Mise en place d'une politique nouvelle C. La crise économique et le tournant de la rigueur D. Le gouvernement de Laurent Fabius (1984-1986) E. La première cohabitation (1986-1988)
XVI) Le second septennat de François Mitterrand (1988-1995)
A. Les gouvernements socialistes (1988-1993) B. La deuxième cohabitation
Accédez gratuitement au plan de ce document en vous connectant.
Extraits
[...] On lance de gigantesques grèves. Quand De Gaulle rentre de Roumanie le 15 mai, il annonce un référendum sur la participation. Mais cela tombe à plat. Georges Pompidou prenant acte de cet échec va tenter de diviser le mouvement et va réunir à Paris rue de Grenelle du 25 au 27 mai des représentants du syndicat ouvrier et des représentants du patronat. Cette négociation aboutit à la signature des accords de Grenelle qui prévoient une hausse du SMIG de 35%. [...]
[...] A Londres en 1942 avait été décidé de créer une armée secrète, dont le président était un général à la retraite, le général de Lestraint, dit Vidal Il a été arrêté en 1943. Il faut trouver un remplaçant, c'est le but de la réunion de Caluire. Le 16 juin était arrivé un jeune homme dit Sophie parachuté de Londres. Moulin arrêté, il va devoir le remplacer à la tête de la résistance. Cela a retardé la résistance de plusieurs mois. Il ne fera pas le poids. [...]
[...] Il s'agit de rétablir la confiance. Pas d'impôts supplémentaire et lancement d'un emprunt à faible intérêt mais gagé sur l'or. Antoine Pinay a une politique de bon père de famille Il apparaît comme un homme sage, modéré. Il démontre que la quatrième république peut être efficace si les hommes qui l'incarnent ont un cadre bien défini. Le passif de la politique d'Antoine Pinay c'est une politique de déflation et de baisse des investissements. Cette politique n'encourage pas la croissance. Néanmoins on est dans une période de forte expansion économique dont cette croissance existe déjà. [...]
[...] Il y avait soldats allemands de garnison et environ FFI. Il y a eu une véritable bataille. De Gaulle a fait pression sur Eisenhower pour que les premières troupes entrant dans Paris soient des troupes françaises. Ce sont les troupes du général Leclerc qui sont entrées en premier dans Paris. Le 25 aout, les troupes allemandes stationnées dans Paris capitulent. La libération de Paris n'a pas de signification militaire mais elle a une importance symbolique et donc politique. Le lendemain, le général descend les Champs Elysées. [...]
[...] Le premier ministre devient un exécutant de la volonté présidentielle. Michel Debré, partisan de l'Algérie Française a approuvé la politique du général De Gaulle qui menait à l'indépendance. Le général De Gaulle a maintenu les pouvoirs spéciaux jusqu'en septembre 1961. Le général De Gaulle a consulté la population française à quatre reprises de 1958 à 1962. Une partie des forces politiques françaises de droite ont soutenu le général de Gaulle. Valéry Giscard D'Estaing a soutenu la politique du général De Gaulle. [...]