Aujourd'hui la mondialisation pousse les sociétés à fusionner et à intégrer d'autres groupes, chacun possédant son système informatique. Il existe alors de nombreuses applications qui ne communiquent pas entre elles et empêchent la circulation fluide des informations. Les systèmes d'information sont désintégrés. Cette situation est due à plusieurs facteurs : (1) L'utilisateur de l'information n'est pas celui qui la saisie et chacun ne vise que l'intérêt de son service avant celui de l'entreprise (2) Les codifications sont différentes d'un service à un autre. Par exemple les libellés qui désignent un fournisseur peuvent être différents d'une application à une autre (3) Et le travail d'uniformisation des informations du fait des saisies multiples est un travail fastidieux et peu reconnu.
[...] De cette manière, on assure une rationalité des choix dans la stratégie de l'entreprise. ANTICIPER C'est la partie la plus dure que va devoir effectuer le contrôleur de gestion, il doit prévoir et évaluer les changements qu'il a mis en place grâce à l'ERP. Il convient alors de donner aux stratèges de l'entreprise toutes les clés pour atteindre les objectifs stratégiques choisis qui vont pouvoir être effectués et assurer la pérennité de l'entreprise. Dans ce quatrième niveau, le contrôleur ne s'adresse plus à d'autres services mais à ses supérieurs hiérarchiques. [...]
[...] Ainsi, encore une fois, le contrôleur de gestion est directement concerné par la mise en place de l'ERP. La richesse de l'outil ERP et sa capacité à intégrer les services permettent aussi d'introduire de nouvelles fonctionnalités très utiles au contrôle de gestion : - On peut retrouver le chemin de l'information quelque soit le service et sur l'ensemble d'un processus, des possibilités de reporting, des indicateurs de fonctionnement, des tableaux de bord - Dans le domaine des ventes, on a la capacité dès la prise de commande de connaître toute l'information qui a permis de prendre la décision. [...]
[...] Ces progiciels de gestion intégrés étaient présentés comme des solutions aux nombreux problèmes de gestion. On peut citer comme exemple EDF-GDF qui installe un ERP en 1997 ainsi que Paribas et Air France en 1998. La mise en place de l'ERP constitue l'opportunité de résoudre ces dysfonctionnements. Dans une première partie nous définirons l'ERP et les bénéfices qu'il engendre afin de mieux comprendre les mécanismes que son implantation entraîne. Puis dans une deuxième partie nous étudierons le rôle du contrôleur de gestion dans sa mise en place. [...]
[...] Ce qui va faire évoluer les métiers des contrôleurs de gestion vers des postes type auditeur interne ou conseiller de gestion. (Anastas M. 97). Les rôles du contrôleur de gestion vont donc être élargis. Son travail dans la mise en place va être très important, car il doit analyser, expliquer, standardiser pour rendre la direction des systèmes d'information plus transparente et ainsi augmenter sa performance. Il agit alors sur quatre niveaux d'action dans la mise en place d'un ERP. Cependant pour atteindre ces niveaux, il faut que l'entreprise se donne les moyens financiers d'y arriver. [...]
[...] Nous allons voir par la suite les spécificités du rôle du contrôleur de gestion dans la mise en place d'un ERP. III. Le rôle du contrôleur de gestion dans la mise en place d'un ERP Aujourd'hui la mise en place d'un ERP modifie totalement le fonctionnement des entreprises. Sa mise en place est souvent associée à un phénomène de reengineering qui oblige à repenser toute l'organisation de la compagnie. Au début des ERP, on les appliquait souvent à un segment de l'entreprise pour pouvoir limiter les effets de cette mise en place. [...]
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