Le secteur informatique en Algérie est en pleine expansion. De nombreuses entreprises privées se sont ainsi lancées dans le montage, l'assemblage et la vente de matériel informatique, ainsi que dans le développement de logiciels et la formation des utilisateurs. L'entreprise publique ENSI (Entreprise Nationale des Systèmes d'Information) qui dominait le secteur dans les années 80, a perdu son monopole au profit d'opérateurs privés. L'informatique reste cependant une activité commerciale et non pas industrielle en Algérie. Le marché national repose sur la vente d'équipements assemblés et de consommables. Il n'existe pas de véritable industrie manufacturière capable de proposer des produits algériens. La plupart des opérateurs procèdent soit à l'importation du matériel monté à l'étranger qu'ils distribuent sur le marché local, soit assemblent eux-mêmes les pièces détachées et kits qu'ils importent. On estime le nombre de stations de travail à environ 150.000 en Algérie, sachant que le marché des particuliers représente moins de 20%. Le volume des importations s'élève à environ 50.000 ordinateurs par an. La majorité des opérateurs s'alimente en produits de mauvaise qualité et à faible coût chez des fabricants asiatiques.
Néanmoins, certains revendeurs proposent des ordinateurs de marque importés d'Europe et plus particulièrement de France. Malgré l'inexistence d'un fabricant implanté en Algérie, les fournisseurs locaux continuent à approvisionner le marché avec toutes les contraintes rencontrées, soit par les retards douaniers d'acheminement des équipements (une période qui peut durer plus de 6 mois), soit par les taxes douanières imposées et la non disponibilité des crédits bancaires qui pénalisent les opérateurs.
De plus, la distribution n'est pas véritablement structurée en Algérie. Pour les produits informatiques, elle est assurée par un certain nombre de petits Revendeurs indépendants. Il n'existe pas de grande distribution en Algérie de type super hypermarchés et GMS. Avec un taux de pénétration situé à 12%, l'Algérie est un pays peu informatisé. Certaines contraintes expliquent cette situation. Les droits de douane sont importants et les sociétés de développement de logiciel Informatique ne sont pas soutenues. Le prix officiel du micro-ordinateur est élevé (l'équivalent de 4 mois de salaire) bien que ce problème semble se résorber via le secteur informel. Malgré ces contraintes, des signes prouvent que le secteur s'active. Afin d'aborder ce sujet, il faut tenir compte de 2 principes intégrés dans les mentalités algériennes: le prix est l'élément essentiel et l'acquisition du dernier modèle semble primer sur l'utilisation de la machine.
[...] Il fustigera, au passage, Algérie Télécom qui ne respecte pas les règles concurrentielles. Et pour cause, les prix des liaisons spécialisées restent des prix de monopole excessivement chers sans relation avec leur prix de revient réel, précisera-t-il. Abondant dans le même sens, il estimera que “l'accès au réseau, la dotation en équipements et moyens de travail et le choix de partenaires sont soumis à des règles qui continuent d'être obscures”. De même, il a déclaré que tarifs de téléphonie fixe dont dépend l'accès du consommateur à internet et les prix de la voix sur IP ont augmenté de plus de 200% en 2003 puis de 100% en septembre 2004, et des augmentations de sont encore annoncées pour les mois qui viennent alors que la tendance mondiale est à la baisse de ces tarifs”. [...]
[...] services Internet sont fournis a partir d'un site. •C'est un lieu physique hébergeant 1 ou plusieurs serveurs de données nécessaires à la fourniture de Internet Conditions de la licence d'exploitation Seules les personnes morales de droit algériens dénommées ci-après fournisseur de services Internet dont le capital est détenu exclusivement par des personnes physiques de nationalité algérienne peuvent être autorisées à assurer la mise en place et l'exploitation à des fins commerciales des services Internet dans les conditions suivantes : La demande de la licence est adressée au ministère chargé de la télécommunication accompagnée d'un dossier comprenant les docs suivants : une demande formulée sur 1 modèle normalisé établi par la commission des services Internet un exemplaire des statuts habilitant la personne morale à fournir ces services un exemplaire du bulletin officiel des annonces légales portant inscription de la personne morale. [...]
[...] Il n'existe pas de grande distribution en Algérie de type super hypermarchés et GMS. Avec un taux de pénétration situé à l'Algérie est un pays peu informatisé. Certaines contraintes expliquent cette situation. Les droits de douanes sont importants et les sociétés de développement de logiciel Informatique ne sont pas soutenues. Le prix officiel du micro-ordinateur est élevé (l'équivalent de 4 mois de salaire) bien que ce problème semble se résorber via le secteur informel. Malgré ces contraintes, des signes prouvent que le secteur s'active.Afin d'aborder ce sujet, il faut tenir compte de 2 principes intégrés dans les mentalités algériennes : le prix est l'élément essentiel et l'acquisition du dernier modèle semble primer sur l'utilisation de la machine Définitions 1.1 Provider Un Provider est une société qui offre des prestations de services (provider). [...]
[...] Un nouveau décret, promulgué récemment, autorise les investisseurs étrangers spécialisés dans les services internet à s'implanter en Algérie à condition de créer une société de droit algérien. (ex. Partenariat EEPAD-WANADOO). Enfin, l'autorisation nécessaire à l'ouverture des cybercafés dont les premiers remontent à 1997 a été supprimée au profit d'un simple enregistrement. Le ministère des PTT s'apprête à mettre en place une plate-forme de 100.000 abonnés comprenant 10.000 accès simultanés et des points d'accès à partir des chefs lieux de 48 wilayas. [...]
[...] Les débits proposés actuellement sont de 512 Kilobit/seconde soit 10 la vitesse d'un modem classique. La généralisation de l'ADSL va révolutionner l'usage d'Internet . pour les veinards qui ont la chance de ne pas habiter à plus de 5 km d'un central téléphonique ADSL Signifie Asymmetric Digital Subscriber Line en anglais, mais la définition française est Ligne d'abonné numérique à débit asymétrique La traduction officielle est : Raccordement numérique asymétrique (RNA) ou liaison numérique à débit asymétrique Le transport de données utilise des fréquences supérieures à celles d'un signal voix. [...]
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