Etude analysant l'influence de l'entourage sur la consommation d'alcool et de tabac des étudiants de l'UVSQ. Cette étude est un projet d'informatique utilisant le logiciel SAS pour le traitement de données statistiques.
[...] Cependant, on retrouve tout de même une plus grande proportion d'étudiants qui boivent régulièrement lorsque la mère boit souvent et inversement pour les non consommateurs. La consommation d'alcool chez les parents influence donc le comportement de leurs enfants face à l'alcool. Les étudiants n'auront pas le même regard sur l'alcool selon que leurs parents en consomment ou non. L'utilisation du vin au cours des repas ou la consommation d'alcool durant l'apéritif est une pratique courante dans notre société. A partir d'un certain âge, les enfants qui ont des parents consommateurs occasionnels ou réguliers vont boire avec eux lors de ces moments. [...]
[...] Parmi les étudiants qui ne consomment de l'alcool que de temps en temps, la plupart d'entre eux ne boivent pas durant les repas cependant, il y en a quand même 24% d'entre eux qui boivent en famille, ce qui n'est pas négligeable Sur la consommation de tabac Nous allons nous intéresser maintenant au lien qui existe entre la consommation de tabac des étudiants et celle des membres de leur famille proche. Regardons d'abord le lien avec la consommation de tabac des pères. Lorsque le père est fumeur, près d'un étudiant sur deux est fumeur et 55% a déjà eu un contact plus ou moins long avec le tabac. A l'inverse, si le père n'a jamais fumé, la majorité des enfants n'a jamais touché une cigarette, au moment de l'enquête. [...]
[...] En ce qui concerne la consommation des mères, la relation avec celle des étudiants est tout aussi nette. Une mère qui fume a plus de chances de voir son enfant fumer que si elle ne fumait pas. Au regard des taux, il semble que l'influence de la mère soit plus importante que celle du père. Or, d'après le test du Khi-Deux, le lien entre consommation du père et celle du fils est plus important (p=0,0005 contre p=0,0031). Le dernier élément à analyser concernant la famille proche est relatif à la consommation des frères et sœurs des étudiants. [...]
[...] D'autre part, on suppose que la consommation d'alcool et de tabac est un moyen de socialisation. Cela permet une intégration sociale à un groupe et donc une certaine identification de soi par rapport à ce groupe. Les étudiants se retrouvant souvent pour fumer ou/et boire, cela entraîne des moments de sociabilité et une certaine forme d'échange qui facilitent ainsi la communication et la connaissance de nouvelles personnes. On émettre alors comme seconde hypothèse que les étudiants consommeront plus d'alcool et de tabac lorsqu'ils sont entre amis que lorsqu'ils sont en famille ou seuls. [...]
[...] Notre étude portera dans un premier temps sur l'influence que peut avoir la famille sur la consommation d'alcool et de tabac des étudiants puis dans un second temps sur celle de leurs amis. La méthodologie 1 La consommation d'alcool Pour la variable consommation d'alcool, nous aurons trois types de consommateurs : ceux qui boivent plusieurs fois par semaine et qui seront considérés comme des consommateurs réguliers, ceux qui boivent parfois, on les appellera alors des consommateurs occasionnels. Et nous avons regroupé les modalités rarement ou jamais dans une même catégorie, ces étudiants seront alors considérés comme des non consommateurs. [...]
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