Les participants à un processus de décision doivent joindre leurs efforts pour un but commun où ils doivent intégrer des points de vue multiples qui ne sont pas forcément en harmonie les uns avec les autres. Ils doivent travailler ensemble pas forcément au même endroit ni au même moment. Ces acteurs sont impliqués dans le processus avec une nécessité de communiquer entre eux, voire de coopérer (...)
[...] I.1 Définitions de la coopération Selon Schmidt et Bannon (1992) : Ils proposent d'utiliser la définition du travail coopératif comme point de départ pour la définition de la coopération. Ils caractérisent le travail coopératif comme des personnes travaillant ensemble et qui sont mutuellement dépendantes dans leur travail et qui coopèrent de manière à satisfaire à leur tâche. Il s'agit ici du point de vue d'un observateur extérieur au système global.[1] Selon Erschler et al. (1993) : La coopération est une (re)négociation de contraintes entre différents centres de décision. [...]
[...] Elle peut être figée au départ par le concepteur du système ou peut être paramétrée de façon à évoluer en cours de réalisation de la tâche. La caractéristique principale de ce type de coopération tient au fait qu'il n'y a pas d'interférences entre les tâches : elles sont véritablement indépendantes les unes des autres. Chaque tâche a donc une qualification bien précise et standardisée. Dans ce cas l'objectif général n'est pas nécessairement partagé ni connu de tous les intervenants. Il s'agit plutôt de mettre l'accent sur la notion de tâches à accomplir. [...]
[...] On doit choisir une alternative qui satisfasse au mieux les acteurs, ou bien ranger les alternatives dans un ordre qui reflète au mieux les préférences des acteurs. Plus généralement, il s'agit d'établir une structure de préférence collective à partir de préférences individuelles. On dit aussi : agréger des préférences individuelles en une préférence collective. Cas typiques de cette situation : Des experts devant sélectionner un projet, un comité devant élire un représentant, etc. La problématique réside essentiellement dans le passage entre le niveau individuel et le niveau agrégé qui est celui d'une société d'individus. [...]
[...] Exemple illustratif Soit l'ensemble des 3 candidats à une élection pour laquelle il y a 5 votants V1, V2, V3, V4, V5 dont les préférences sont les suivantes : V1 V2 V3 V4 V5 a b A c b b c B a c c a C b a Ainsi : 2 votants ont les préférences : a f b f c 2 votants ont les préférences : b f c f a 1 votants ont les préférences : c f a f b Tableau de comparaison par paire a a b 2 c 3 Relations de préférence collective a b C a 4 b c 1 af b bf c cf a P P Cycle de la relation de préférence collective 12 c P On voit bien que : b Remarque : Concevoir de bonnes procédures d'agrégation de préférences soulève des difficultés sérieuses. Des résultats célèbres en théorie du choix social viennent conforter cette intuition. III.5 Théorème d'impossibilité d'Arrow Question étudiée par Arrow Etant donné un ensemble de m candidats (avec et de k votants (avec k > fournissant chacun un rangement de ces candidats, existe-t-il une méthode d'agrégation de ces k rangements individuels telle que : 1. [...]
[...] Ces deux difficultés sont d'ailleurs intimement liées. La première se réfère à la connaissance des visions des acteurs quant au projet, tandis que la seconde concerne la recherche d'une vision consensuelle du projet à partir de représentations divergentes. La littérature présente quelques méthodes d'aide à la décision de groupe dans les situations mal structurées. II.1 La méthode Devil's Advocate Couramment utilisée dans les entreprises dans les années 1960, dans cette procédure, les avocats d'un plan élaboré présentent leur suggestion devant les managers. [...]
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