Ainsi pendant cette crise, Steve Jobs a quitté l'entreprise, et les PDG se sont succédés. Quelqu'uns ont réussi à développer des projets pour l'entreprise, mais d'autres non rien fait qui puisse sauver l'entreprise du gouffre.
Mais à partir de 1997, Steve Jobs revient à la tête d'Apple et c'est la « renaissance de l'entreprise ». Nouveaux produits, nouvelles stratégies, et une action qui reprend de la valeur.
On peut donc se demander « Quelles stratégies Apple a mis en place pour relever la pente depuis 1997 ? ».
Pour répondre à cette problématique, nous allons d'abord étudier les marchés ciblés par l'entreprise, ainsi que la conception et la fabrication de ses produits.
Nous verrons par la suite, leur cycle de lancement, et leur distribution. Pour finir avec leurs stratégies de communications (...)
[...] II La phase de conception des futurs succès : Une fois que les secteurs de marché ont été ciblés, l'entreprise passe à la phase de conception des produits, produits qui devront répondre aux attentes des consommateurs qui considèrent la marque comme une marque de luxe et représentant l'invention. Pour ce faire, Apple a décidé de concevoir ses produits en répondant à trois grands principes : la simplicité, le design et l'innovation. L'innovation : une lutte perpétuelle pour l'entreprise Depuis sa création dans le garage de la famille Jobs, l'innovation a toujours été le stimulant d'Apple. L'innovation, correspondant à l'application industrielle d'une invention c'est-à-dire la fabrication et la vente à grande échelle de cette invention, peut prendre deux formes : l'innovation de produit et l'innovation de procédés. [...]
[...] I Les segments de marché ciblés par l'entreprise : Depuis sa création en 1976, Apple a décidé d'investir fortement sur le marché de l'éducation : en 1980, sous l'impulsion du directeur marketing Guy Kawasaky, Apple lance le projet A.U.C.(Apple university consortium) dont l'objectif était de vendre le mac aux étudiants et au personnel de prestigieux collèges-lycées et universités américaines, devenant ainsi l'outil de référence pour le travail scolaire, et l'ensemble des utilisateurs répercuterait cette utilisation pour leurs besoins individuels autres que l'éducation. Cette communication serait aussi nourrie du prestige des écoles pour se positionner dans un esprit haut de gamme et de haute qualité. Cependant, le projet n'a pas été un succès dû en partie à la pression exercée par Microsoft. En effet, le Mac ne pouvait pas être compatible à cette époque avec Windows comme Steve Jobs l'avait désiré alors que le navigateur de Microsoft était bien intégré dans l'esprit des universités et des étudiants. [...]
[...] Chaque produit est mis en valeurs par l'éclairage, le socle et l'espace qui l'entoure. A l'étage iPod par exemple, on trouve le mini iPod Shuffle au centre d'une pièce entièrement blanche sur un support qui le présente comme un véritable objet d'art. De plus, tous les produits sont libres à l'essai pour le client. Beaucoup de ces magasins possèdent un théâtre dans leur enceinte pour les présentations de produits, mais surtout un élément essentiel présent dans tous : le Genius Bar dont le but est de proposé de l'aide et du support sur n'importe quel produit de la marque. [...]
[...] Il a été choisi que la campagne devait représenter les membres de l'équipe Mac. En pensant que l'impact serait insuffisant, Apple décida d'appuyer sa campagne en s'aidant du roman 1984 de George Orwell qui prédisait la dictature de Big Brother. A la suite du projet, le célèbre réalisateur Ridley Scott proposa son talent pour réaliser le spot commercial officiel qui ne fut diffusé qu'une seule fois le 22 janvier 1984 durant la mi-temps du Super Bowl. Elle met en scène un monde dominé par un dictateur (IBM) où l'informatique y est froide et inhumaine. [...]
[...] Les publicités pour les iPod Créent une nouvelle fois par l'agence Chiat/Day, ces publicités mettent en scène des silhouettes, sur des fonds de toutes les couleurs changeant constamment, qui dansent sur différents types de musique selon la publicité tels que du rap avec les Black Eyed Peas ou encore du rock avec U2 : on a l'impression d'un bien-être, d'une joie intense grâce à ces procédés. Les écouteurs blancs sont mis en avant, bougeant avec la silhouette du personnage mais l'iPod n'est à aucun moment mis en avant, encore moins la manière de choisir la chanson à l'écoute ou encore comment ajuster le volume sonore. Mais pourquoi Apple prendrait autant de temps pour créer une interface simple et intuitive pour l'utilisateur sans la montrer à la télévision ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture