Les Khettaras représentent un moyen traditionnel d'écoulement des eaux en suivant des galeries souterraines. L'instauration de cette technique la plus avancée en matière de gestion de l'eau ; était une nécessité pour l'aménagement de la plaine du Haouz, où régnait une activité agropastorale au sein d'un immense potentiel en terres cultivables et sous des conditions climatiques défavorables.
Le thème de notre étude porte sur la répartition et le traitement des Khettaras dans la région de Marrakech. Pour cela on a procédé à l'identification du sol pour ressortir une relation reliant les sols au positionnement des Khettaras ainsi que les traitements nécessaires pour éviter les grands risques qu'elles peuvent poser afin d'aménager les terrains qu'elles occupaient.
[...] La plupart des Khettaras de Marrakech reviennent de la chaîne du Haut Atlas où elles viennent puiser les ressources souterraines en eau, procurées par la fonte des neiges. La construction de ces canaux fut un travail long et pénible pour les puisatiers réquisitionnés. Plus de 607 Khettaras ont été réalisées dans les différentes parties de la plaine du Haouz totalisant une longueur de près de 700 km et produisaient un débit continu de 3,2 m3/s pour subvenir aux besoins en eau, et irriguer des milliers d'hectares de terrain cultivé. [...]
[...] DOMAINE ET METHODE D'ETUDE : III-1- DOMAINE D'ETUDE III - cadre géographique La ville de Marrakech est située dans la partie centrale de la plaine du Haouz qui s'étend sur environ 6000 km2, entre le 31ème et le 32ème degré de la latitude Nord. Elle est encaissée entre la chaîne du Haut Atlas au Sud et les Jbilets au Nord. Ses dimensions sont d'environ 145km d'Ouest en Est et de 40km du Sud au Nord. Sa topographie est uniforme, plane et monotone. Son altitude s'abaisse régulièrement du Haut Atlas (900 aux Jbilets (300 m). (A. [...]
[...] Le cône à surface lisse à un angle au sommet de et une hauteur minimale de 35 mm. La masse totale de la tige et du cône est de 80g. 3-d'un récipient cylindrique rigide de plus petite détention transversale intérieure supérieure ou égale à 55 mm et de hauteur supérieure ou égale à 35mm, destiné à contenir le sol soumis à l'essai. 4-D'un socle avec dispositif de réglage de l'horizontalité et une tige verticale sur laquelle coulisse une pince de blocage. [...]
[...] Une étude cartographique et pédologique réalisée dans la plaine du Haouz, par le L.P.E.E, révèle l'existence de cinq types de sols (voir Fig12 chapitre IV). III - Cadre climatique et hydrogéologique Le climat de la plaine du Haouz est chaud avec de forts contrastes de température. Les précipitations y sont faibles ; elles sont caractérisées par une grande variabilité spatio-temporelle. La sécheresse n'est pas tempérée par l'humidité atmosphérique ni par la nébulosité. Malgré l'hétérogénéité de ses formations ainsi que son climat aride, le Quaternaire montre une bonne transmissibilité, croissante du Nord vers le Sud et au fur et à mesure que le socle imperméable s'approfondit. [...]
[...] III .2- La limite d Atterberg (NF P 49-051) a. principe : L'essai consiste à mesurer, l'enfoncement d'un cône, dans un échantillon de sol remanié et de rechercher de la teneur en eau des rouleaux de sol de dimension variable et confectionnée manuellement, afin de déterminer: la limite de liquidité : teneur en eau d'un sol remanié au point de transition entre les états liquide et plastique. la limite de plasticité : teneur en eau d'un sol remanié au point de transition entre les états plastique et solide. [...]
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