Quelle est l'origine du sel sous terre ? (TPE)

Résumé du document

Le sel est une substance cristallisée, friable, soluble dans l'eau d'une abondance inépuisable. Ce sédiment naturel figure parmi les produits les moins chers. L'énormité des volumes extraits ou produits dans le monde chaque année le place, en valeur, au deuxième rang de tous les « minerais » non énergétiques (après le fer).

Depuis les temps préhistoriques, le sel est recherché par les hommes. Il était utilisé autant par les Grecs, les Romains, les hébreux que les Chrétiens. C'était un moyen d'échange dans les voyages sur les mers Méditerranée, Egée et Adriatique. Le sel est vital pour l'homme mais, consommé en grande quantité, peut être dangereux, il peut boucher les artères en formant des « caillots » limitant ainsi le passage du sang (...)

Extraits

[...] L'épandage du sel solide ou liquide sur la glace sert à abaisser le point de congélation (température à laquelle le produit passe de l'état liquide à l'état solide) de l'eau pour provoquer sa fusion Conclusion : sel de mer Grâce à l'expérimentation, au raisonnement hypothétique, à la prise de contact avec des géologues et à la recherche de documentation, nous avons réussis à répondre à notre problématique : Quel est l'origine du sel sous terre ? Le sel gemme provient de mers anciennes qui ont maintenant disparues. Il s'est déposé par sédimentation, grâce à un mouvement de va-et- vient de ces mers, en des lieux de faible profondeur et en situation de confinement. C'est donc une évaporite. Les dépôts provenant des marins salants sont aussi des évaporites. Notre hypothèse est confirmée par ces résultats, le sel gemme et le sel de mer ont tous deux même origine, ils proviennent des océans. [...]

[...] En revanche, la fleur de sel et le sel de laboratoire sont sous forme de poudre. Nos trois échantillons sont tous constitués de cristaux cubiques, mais si ceux de l'échantillon de Varangéville sont gros, ceux de la fleur de sel et du sel d'Iran sont petits. Ce dernier est donc formé de petits cristaux agglomérés. Il semble donc avoir un lien entre la forme du cristal et la structure du composé ionique (voir p.4). La taille des cristaux dépend principalement des conditions de températures, de pressions et de la vitesse de cristallisation. [...]

[...] L'idée nous est venue, de remplacer l'huile par de l'eau déjà saturée en sel, le sel ainsi rajouté ne se dissoudrait pas. On pourrait peut être améliorer la précision en diminuant la volume de liquide et en utilisant une burette graduée plus précise. On peut donc dire que ces échantillons ont un point commun, ils ont presque la même masse volumique. - 2ème Bilan L'utilisation d'une burette graduée plus précise n'a pas été possible car cet outil n'était pas assez pratique, et l'usage de l'eau saturée en sel, bien que plus facile à manier, n'a pas supprimé les imperfections. [...]

[...] D'abord étonné, nous nous sommes intéressés à cet aspect du sel et avons décidé d'en faire le sujet de notre TPE. Nous serons guidé tout au long de ce dossier par la problématique suivante : Quelle est l'origine de ce sel sous terre ? Pour répondre à cette problématique, nous avons d'abord émis une hypothèse, le sel gemme aurait la même origine que le sel de mer, il proviendrait des océans. Nous sommes alors allé chercher des échantillons de sel que nous présenterons dans un premier temps. Après s'être documenté, nous étudierons et comparerons ces sels par divers moyens. [...]

[...] Un tel isolement est possible par une barrière tectonique, volcanique ou sédimentaire. Un apport d'eau minimum est cependant indispensable, car le système a besoin d'un apport d'ions constant. Avant la dislocation de la Pangée, le continent unique, à l'ère secondaire, les mers couvraient un espace important. Certaines de ces mers se sont retiré au cours du secondaire et du tertiaire, et ont ainsi déposé des évaporites. Ces gisements peuvent être surélevés à la suite de plissements comme en Autriche ou dans la Cordillère des Andes où des dépôts de sel gemme ont été soulevés à de très hautes altitudes. [...]