étapes de la formation, chaine de montagne, Alpes, éclogite, formation des Alpes
Les Alpes sont des montagnes qui présentent des altitudes très élevées. On veut étudier la formation des Alpes, pour cela on propose d'exploiter les documents qui nous présentent des indices justifiant certaines étapes de la formation des Alpes.
En effet, si l'on essaie de restituer l'origine des rochers de Leschaux on pourra mieux comprendre la déformation des rochers. Ces rochers avaient un empilement normal de roche, on avait les roches du crétacé inférieur sur lequel étaient posées les roches de l'Urgonien et enfin au-dessus des roches de l'Urgonien étaient placées les roches datant du crétacé supérieur. Ceci dit, la déformation que l'on observe aujourd'hui fait qu'il y a eu chevauchement des roches dues à des forces de compression importantes. Les roches de l'Urgonien se placent maintenant au sommet.
[...] Maintenant que nous avons observé les structures des Alpes à l'échelle d'un massif rocheux on peut alors observer les structures globales des Alpes. Le document 2 est une coupe schématique des Alpes qui nous donne des indications sur les structures profondes de la chaine de montagne des Alpes. Il faut d'abord situer le lieu de formation des Alpes. En effet, si l'on observe bien la coupe, on voit que c'est à l'Est que l'on a un relief positif. La chaine de montagne est placée à la limite entre 2 plaques lithosphériques (entre la marge européenne et Africaine). [...]
[...] Or on sait que leurs présences s'interprètent par la disparition d'un domaine océanique suite un phénomène de convergence, à un affrontement de 2 plaques lithosphériques continentales. On constate que le Moho se situe à une profondeur de 45 km à l'est quand il se trouve au dessous de la chaine de montagne. Mais à l'ouest de la coupe il est plus profond atteignant 60 km. Or dans la littérature scientifique on sait que le Moho se situe à une profondeur de 30 km. Ceci nous mène à émettre une hypothèse sur le déplacement vers le haut du socle cristallin. [...]
[...] Le document de référence peut nous aider à comprendre la formation de ce métagabbro. Le document de référence nous montre la stabilité de quelques associations minéralogiques. La zone D est caractérisée par l'association de Grenat + Jadéite, les minéraux que l'on vient d'observer se forme dans une zone ou il y a une forte Pression et une forte température. On se situe à une température de plus de 500 et d'une pression supérieure à 1GPa. Si l'on transpose nos résultats au croquis du document on constate qu'à plus de 30km on se situe dans la racine crustale de la chaine de montagne. [...]
[...] Ce déplacement engendre des déformations internes des roches (failles inverses). Toutes ses structures qui se sont retrouvés déplacé, se sont formées sur une longueur de 150 km environ. La coupe de la chaine de montagne nous rapporte aussi un autre indice qui explique sa formation. Au dessous des chaines de montagnes, quand la profondeur du Moho est importante (l'ouest) on parle alors de la racine crustale. Celle-ci est liée à l'épaississement et le raccourcissement de la croute continentale. On peut dire que la formation de chaine de montagne a lieu après la disparition de la lithosphère océanique due à un mouvement de subduction, et suivi d'une collision entre la plaque Africaine et la plaque Européenne. [...]
[...] Problématique : Quels indices permettent de restituer les étapes de la formation de chaine de montagne ? Le document 1 est une photographie montrant les rochers de Leschaux, dans les Alpes, accompagnée d'un croquis d'interprétation. Sur la photographie, on observe des plis et des failles inverses. Cette structure parait anormale, pour cela le croquis d'interprétation nous permet d'éclaircir mieux nos observations. Sur le croquis, on observe bien un chevauchement déplaçant des terrains du crétacé supérieur au crétacé inferieur. Ce chevauchement est du a une faille inverse. [...]
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