A la surface de la Terre, les plaques lithosphériques sont en mouvement. La zone de divergence entre deux plaques est marquée par la présence d'un relief volcanique, la dorsale. A son niveau, s'élabore la nouvelle croûte océanique. L'exploration des fonds océaniques (à partir de la deuxième moitié du 20e siècle) et des expériences en laboratoire ont permis de connaître la lithosphère océanique et de comprendre son origine.
[...] Des failles normales se produisent. Dans le cas d'une compression, il y a raccourcissement des deux compartiments apparitions de failles inverses. En comparant ces résultats à l'aspect des failles observées sur le profil topographique de la dorsale, on constate que ce sont des failles normales. Elles révèlent, comme dans un modèle, un mouvement d'extension. Des modifications minéralogiques et chimiques. La croûte océanique se transforme dès sa formation. Les fissures et les failles favorisent la pénétration de l'eau de mer dans la croûte naissante. [...]
[...] Dans les plaines abyssales, son épaisseur atteint une centaine de kilomètres. On remarque que la croûte océanique garde une épaisseur constante. Cet épaississement provoque une augmentation de la densité de la lithosphère océanique. Au cours de son vieillissement, la lithosphère océanique se refroidit, s'épaissit, devient plus dense et s'hydrate. [...]
[...] On estime qu'environ 20% de la roche fond. Les gouttelettes qui résultent de cette fusion se rassemblent pour former le magma. Ce liquide est enrichi en certains éléments de la péridotite de départ, comme le sodium, la silice et le calcium. Inversement, la péridotite résiduelle (la fraction qui n'a pas fondu) est appauvrie en ces mêmes éléments par rapport à la péridotite de départ. Le magma aura donc une composition différente de la péridotite d'origine, de même que la péridotite résiduelle. [...]
[...] L'étude de la lithosphère océanique. La lithosphère océanique a pu être étudiée grâce à trois types d'approches. Tout d'abord, l'utilisation de submersibles a permis des observations directes : soit l'observation du plancher océanique lui-même, soit celle de véritables coupes géologiques que l'on peut trouver au niveau de certaines failles transformantes. Ensuite, des forages ont permis un échantillonnage des roches jusqu'à la profondeur de 2100m. Enfin, la lithosphère océanique a été étudiée grâce à des méthodes fondées sur l'étude de la propagation des ondes sismiques : sismique réflexion et sismique réfraction. [...]
[...] La partie non fondue de la péridotite est alors enrichie en olivine et pyroxène. Elle constitue le manteau de la lithosphère océanique. Vers 120km de profondeur, la péridotite chaude remonte sous l'axe de la dorsale en suivant le géotherme. Dès qu'elle franchit le solidus, elle commence à fusionner. Plus elle remonte, plus elle fond, le maximum de fusion étant de 15% vers 30km de profondeur. Le magma issu de la fusion partielle de la péridotite, roche mère par décompression sans perte de chaleur dite décompression ADIABATIQUE. [...]
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