La datation relative - publié le 04/07/2012

Thèmes abordés

Datation relative, principe de superposition, biostratigraphie, lithostratigraphie, ordre de formation des roches

Résumé du document

La lithostratigraphie (littéralement : étude des « couches de pierre ») permet de comprendre l'ordre de formation des roches, en s'appuyant sur 4 principes.
Le principe de superposition: toute formation située sous une autre est plus ancienne que cette autre. Il n'est valable que quand il y a concordance entre les couches. Il s'applique pour des couches horizontales mais aussi des couches plissées.

Extraits

[...] La biostratigraphie : ce principe dit que des couches géologiques contenant les mêmes fossiles stratigraphiques sont de même âge. Un fossile est qualifié de stratigraphique s'il a été très abondant, s'il a eu une extension géographique importante (si possible mondiale), et que la durée de vie de l'espèce ait été la plus brève possible. On peut appliquer ce principe à un ensemble d'espèces, ce qui permet une datation plus précise. Exemple : à Thouars, la coexistence de H. Lusitanicum et H. [...]

[...] Il n'est valable que quand il y a concordance entre les couches. Il s'applique pour des couches horizontales mais aussi des couches plissées. Le principe de continuité : deux couches séparées par une discontinuité sont du même âge si elles sont limitées par deux couches identiques à la base et au sommet. Ce principe ne s'applique que localement, dans une région donnée. Le principe de recoupement : Toute formation qui recoupe une autre est plus récente que cette autre. Exemples : les failles, les filons ou des intrusions de granite. [...]

[...] On peut donc dater relativement ces formations, de la plus ancienne à la plus récente : F2, Y1, Y2, F1 et Z. Biostratigraphie : - Dans Y1, on trouve uniquement des trilobites : cette couche date donc obligatoirement de la période allant du Cambrien au Silurien, soit la première moitié de l'ère primaire. - Dans Y2, on remarque des trilobites et des goniatites : elle ne peut dater que de la période Dévonien Carbonifère (dans la seconde moitié de l'ère primaire), seul moment où ces deux espèces ont coexisté. [...]

[...] Si deux éléments ne sont pas en relation géométrique (contact), on ne peut pas tirer des conclusions. Le principe d'inclusion : une inclusion est un élément isolé dont on voit les contours (d'une taille peu importante). Un élément inclus dans un autre est plus ancien que cet autre. Applications : Doc.1 : couches concordantes superposées : la couche la plus ancienne est à la base la plus récente en haut Doc.2 : la faille normale est la plus récente car elle recoupe les formations (principe de recoupement). [...]

[...] - Dans il n'y a que des ammonites : cette formation date donc de l'ère secondaire, moment d'apparition des cette espèce. - Grâce aux premiers résultats, on peut aussi dater les failles F1 et F2 : F1 s'est formée entre Y2 et elle date donc du Permien ou du tout début de l'ère secondaire. Quant à elle, F2 est antérieur à Y1, elle date donc de l'antécambrien. Avec cette étude biostratigraphique, on retrouve les résultats de la lithostratigraphie, et on peut dater les événements avec plus de précision. [...]