Les carottages de glace : une mémoire du climat et des pollutions

Résumé du document

Les sciences de la géologie et de la biologie sont récentes, elles datent d'environ 200 ans. Il existe plusieurs outils pour reconstituer le passé : le carottage des sédiments ; les coraux qui permettent d'observer les températures de l'eau, la salinité… ; les sédiments lacustres qui permettent d'étudier par région les variations bioclimatiques ; les anneaux d'arbres ; les carottes de glaces qui permettent à la fois des références climatologiques mais aussi, et c'est la seule, des données atmosphériques.

Le carottage à des avantages, il permet une chronologie détaillée, les informations apportées peuvent être régionales mais aussi globales et enfin il n'y a aucune bio-pertubation due aux conditions extrêmes. Par contre elle présente aussi quelques inconvénients, en effet les carottages ce font uniquement aux pôles, et ne couvrent qu'un million d'années maximum, la physique et la chimie est très complexe et nécessite un long décryptage. De plus la glace et l'air emprisonnés ne datent pas de la même époque.

Extraits

[...] De plus la glace et l'air emprisonné ne datent pas de la même époque. Depuis 1968, nous avons à la disposition une cartothèque assez importante, mais la difficulté de la tâche et les difficultés logistiques ne permettent pas de l'approvisionner comme il faudrait. Claude Lorius fut l'un des premiers Français à hiverner en 1963, en 1983 en pleine guerre froide il fit partie d'une équipe de scientifique Américano franco russe pour battre le record du carottage le plus profond et de ce fait plusieurs carottages d'essai non utilisé furent étudiés par les Français. [...]

[...] Les carottages de glace : une mémoire du climat et des pollutions Les sciences de la géologie et de la biologie sont récentes elles datent d'environ 200 ans. L'océanographie quant à elle est vieille d'une soixantaine d'années. Ces sciences ne sont pas exactes car au fil des avancées technologiques, celles-ci se précisent et des données sûres un jour seront fausses demain. La démarche scientifique : La science naît de la curiosité sur un fait, celui-ci s'observe et le scientifique émet une hypothèse, il fait des expériences et théorise le fait qui peut devenir une loi. [...]

[...] Les sulfates quant à eux stagnaient depuis le XV s. et, depuis 1870, ils ont largement augmenté mais aujourd'hui grâce aux différences traitées, le taux diminue malgré leur taux élevé depuis les années 70. Dans les carottages les scientifiques peuvent voir les pollutions émises par d'anciennes civilisations notamment le taux en plomb élevé durant la civilisation romaine par exemple, la pollution est importante mais à moindre échelle par rapport au monde actuel. Aujourd'hui le système est déréglé, nous avons pulvérisé les différents taux de polluants et les taux de gaz à effet de serre, jamais sur les 800 milliers d'années étudiées ce phénomène n'eut lieu ; à ce jour nous avançons dans l'inconnu. [...]

[...] Malgré cela le climat reste très instable et chaotique. Cette variation peut être expliquée par : - une variation de l'excentricité de l'orbite terrestre - une variation de l'obliquité de l'axe de rotation de la Terre - une précession de l'axe de rotation de l'orbite terrestre (distance Terre- Soleil diminue ou grandit) En parallèle, la thermo salinité des océans dans les courants marins déréglerait le climat par une fonte des glaces, et une arrivée d'eau douce dans les courants marins qui les refroidiraient entraînant un refroidissement de la température à la surface de la Terre. [...]