D'orientation générale nord-est sud-ouest, l'Atlas saharien est un alignement de reliefs de plus de 1000 km, séparant ainsi le Sahara du Nord algérien. La région objet de cette étude fait partie de l'Atlas saharien occidental (Monts des Ksour). Elle est limitée au Nord par les Hautes Plaines oranaises, au Sud par la plate-forme saharienne, à l'est par Djebel Amour et enfin à l'ouest par la terminaison orientale du Haut-Atlas marocain.
Le présent travail sera consacré à la modélisation de la subsidence au cours de l'intervalle chronologique 203-137 Ma. Cette modélisation est basée essentiellement sur l'évolution des colonnes sédimentaires types, les taux de sédimentation et sur l'interprétation des cartes isopaques et isobathes dans quatre secteurs bien distincts : Aïn Ben Khelil, Mekalis, Aïn Ouarka et Kerdacha.
[...] Nous nous contentons de les résumer dans la figure ci-après. Fig. Répartition verticale et horizontale des différentes formations jurassiennes dans les Monts des Ksour Au plan paléogéographique Au cours du Mésozoïque, l'évolution géodynamique des bassins sédimentaires à l'échelle de l'Afrique du Nord-Ouest a permis l'individualisation de plusieurs domaines paléogéographiques (fig. 5). Le domaine atlasique objet de cette présente étude est compris entre le domaine des Hautes Plaines oranaises au Nord et le domaine saharien stable au Sud. Il s'agit d'un sillon complexe, subsident et plus précoce. [...]
[...] Les Djebels Kerdacha et Keridicha forment une chaîne qui s'étend sur 20 km. Fig. Situation géographique des secteurs d'étude (D'après MEKAHLI ; modifiée B. Contexte géologique 1. Au plan structural Limités au Nord par l'accident nord-atlasique (accident sud-mésétien de KAZI-TANI, 1986) et au Sud par l'accident sud-atlasique (fig. les Monts des Ksour sont marqués par deux styles tectoniques bien distincts : -un style de tectonique cassante : représenté par des failles de direction générale NE-SW avec une très forte fracturation à l'Est de l'accident nord-atlasique et à l'Ouest d'une ligne approximativement N-S. [...]
[...] 32- Evolution de la subsidence tectonique dans le secteur de Mekalis. C. Secteur d'Aïn Ouarka (fig 34) Ce secteur montre la même évolution géodynamique que le secteur précédemment décrit. La seule différence qui peut être soulignée réside dans le fait que l'approfondissement de la plate-forme carbonatée est précoce dans le secteur d'Aïn Ouarka. Cet approfondissement débute dès la période 199-184 Ma. Fig. 33- Vitesse de la subsidence dans le secteur d'Aïn Ouarka. Fig. 34- Evolution de la subsidence tectonique dans le secteur d'Aïn Ouarka. [...]
[...] Elle comporte de bas en haut : -La dolomie de Souiga DS = 38.8 (t1=203–187 -les alternances d'Aouinet es-Siah AAS = 46.5 (t2=187-184 Ma),-les marno-calcaires d'Aïn Beïda MCAB = 52.35 (t3=184–174 Ma),-la formation marno-calcaires et argiles de Melah FM (t4=174 - 165.5 Ma) avec une porosité égale à -la formation du Teniet el Klakh FTK et celle de Tifkirt FT qui occupent plus de de la série totale avec une porosité égale à 165.5 161.5 Ma). La coupe se termine par les dépôts de la formation de Djara FD = 30.36 ( 158.5 Ma.) et celle d'Aïssa FA = 42.57 (154-137 Ma). Fig. Evolution de la colonne sédimentaire dans le secteur de Mekalis Secteur d'Aïn Ouarka Dans l'ensemble du bassin des Ksour, c'est bien à Aïn Ouarka que la série jurassienne est la plus épaisse (BASSOULLET MEKAHLI et KACEMI, 2005). [...]
[...] F. Technip éd., pp. [...]
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