C'est une colonne aspirante dévastatrice qui se forme sous certains gros nuages orageux. Ces supercellules (type d'orages donnant naissance aux tornades) peuvent créer leur propre dépression et un mouvement rotatoire, tournant presque toujours dans le même sens que les dépressions. À l'origine, il s'agit souvent de tourbillons horizontaux créés par du cisaillement de vents (vent d'altitude et de surface différents) ; ils basculent ensuite pour tourner autour d'un axe vertical. Il se constitue un "mésocyclone", vaste colonne ascendante de 1 à 5km de diamètre avec des vents tournant à 70 km/h (au moins). La rotation est amplifiée par une convergence sur le front de rafales qui délimite l'air chaud antérieur de l'air froid postérieur.
Au centre de ce courant circulaire, le tourbillon peut s'accélérer comme une danseuse qui tourne plus vite sur elle même en repliant les bras. Ce vortex aspirant peut se propager sous la base du nuage, parfois jusqu'au sol : c'est la tornade. La colonne est formée d'un nuage cylindrique dû à la condensation de la vapeur d'eau aspirée. Sa base est entourée d'un "buisson" de poussières ou d'objets arrachés au sol (...)
[...] Cette perturbation atmosphérique tourbillonnante, de petite dimension mais aux effets destructeurs, crée des vents qui peuvent atteindre des vitesses allant jusqu'à 500 km/h et qui voyagent du sud-ouest vers le nord-est. Elles sont le résultat de la rencontre d'une masse d'air chaud instable et d'une masse d'air froid. Les tornades sont le plus souvent observées dans le centre des États-Unis. Cependant, on n'en trouve pas sous les tropiques et au nord du 60e parallèle. D'où proviennent les tornades ? Nous expliquerons dans un premier temps ce phénomène puis nous le localiserons en France et dans la région la plus touchée, le Midwest de l'Amérique. I. Explication du phénomène 1. [...]
[...] Au centre de ce courant circulaire, le tourbillon peut s'accélérer comme une danseuse qui tourne plus vite sur elle même en repliant les bras. Ce vortex aspirant peut se propager sous la base du nuage, parfois jusqu'au sol : c'est la tornade. La colonne est formée d'un nuage cylindrique dû à la condensation de la vapeur d'eau aspirée. Sa base est entourée d'un buisson de poussières ou d'objets arrachés au sol. Au dessus de la mer, on parle de trombe marine phénomène généralement moins violent. [...]
[...] Les tornades en France et dans le Midwest américain 1. Les tornades en France On estime qu'il y a une centaine de tornades par an en France, mais elles sont heureusement moins catastrophiques qu'aux États-Unis. Entre 1960 et 1987, on a quand même déploré 20 décès et 300 blessés. En France, une tornade classé F4 ou F5 (les plus fortes) se produit en moyenne une fois tous les 4 à 5 ans ; ces fortes tornades ont concerné, jusqu'à présent, le Nord-Ouest, le Jura et le Languedoc. [...]
[...] Les dégâts sur les bâtiments sont dus non seulement au vent mais aussi à la forte baisse de pression, qui peut atteindre 80 hPa au centre de la tornade : la suppression induite à l'intérieur des bâtiments fait exploser les murs et soulever la toiture. Les tornades F5(les plus fortes) sont accompagnées de dégâts énormes : des camions sont projetés en l'air, des éléments de charpente transportés sur des kilomètres, des tombes ouvertes, des murs transpercés par des branches. La plus meurtrière reste celle du 18 mars 1925 qui tua 695 personnes, parcourant 300 km en 3h dans le Midwest américain. Zones touchées La tornade se déplace comme une toupie, suivant le nuage qui lui a donné naissance. Elle avance généralement vers le nord-est. [...]
[...] Les tornades sont particulièrement fréquentes dans les grandes plaines américaines : aux États-Unis, on compte chaque année tornades faisant au total une centaine de victimes. (Ci-dessus : dégâts d'une Tornade. On distingue nettement la "trace de son passage") 3. Échelle de Fujita Les tornades sont classées sur l'échelle de Fujita . Cette échelle est similaire à celle de Richter pour les tremblements de terre. Dans les années 60 Théodore Fujita à classer les tornades selon les dégâts qu'elles causaient. Aujourd'hui on a pu ajouter la vitesse des vents à cette échelle Tornade particulièrement catastrophiques aux États-Unis et au Bangladesh II. [...]
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