Milutin Milankovitch (1879-1958) est un géologue yougoslave qui étudia les périodes glaciaires. Il calcula les variations solaires frappant une zone terrestre et tenta d'expliquer que suivant les variations orbitales et l'orientation des planètes, la quantité d'énergie solaire reçue par la planète, sous différentes latitudes et à différents moments de l'année, était à l'origine des glaciations.
D'après certains glaciologues, il semblerait que la planète subit des périodes glaciaires intermittentes qui seraient séparées par des périodes relativement chaudes que l'on appellerait les interglaciaires. Ainsi, dans les années cinquante, une analyse des sédiments de l'océan Atlantique et de la mer des Caraïbes révèle que 7 périodes glaciaires se seraient succédé depuis les 700 000 dernières années. Ainsi, tous les 100 000 ans nous assistons à un changement de climat sur la planète. La dernière période glaciaire aurait débuté il y a de cela 117 000 ans et aurait duré près de 100 000 années. Cette période glaciaire se caractérise par le fait qu'elle a été marquée par un climat variable et non pas par un froid ininterrompu. À cette époque, la température du globe étant inférieure à 8 °C (12 à 14 °C dans l'hémisphère Nord, 5 à 6 °C sous les tropiques). Puis, il y a environ 15 000 ans, un réchauffement important survint, favorisant un climat propice au développement de la vie. Ainsi, nous vivons actuellement dans une période interglaciaire qui aurait débuté il y a 15 000 ans.
[...] L'oscillation axiale agit donc sur la croix formée par les lignes d'équinoxe et de solstice, elle la fait tourner autour du Soleil. Les conséquences de chacun des paramètres pris individuellement ne semblent pas avoir d'effets très importants sur les variations du climat. Seulement, les conséquences de ces paramètres combinés ensemble et agissant en même temps ont des répercussions notables sur la variation du climat de la Terre laissant penser fortement qu'ils sont à l'origine des différentes périodes de glaciations sur Terre. Il s'agit bien d'une théorie, mais les scientifiques pensent qu'elle est la plus probable pour expliquer les changements climatiques naturels. [...]
[...] Théorie de Milankovitch et gaz à effet de serre Actuellement nous sommes, depuis ans environ dans une période interglaciaire. Ainsi, normalement, dans ans nous devrions nous retrouver dans une période de glaciation comme celle durant laquelle vivait notre ancêtre Cro-Magnon il y a ans, le dernier maximum glaciaire où les températures étaient inférieures de en moyenne et le niveau de la mer 120 m plus bas. Or aujourd'hui, où l'on est sur un pic chaud nous tendons à accentuer ce réchauffement de manière artificielle (non naturelle) par un accroissement de l'effet de serre à cause de notre activité industrielle en rejetant des tonnes de CO2 dans l'atmosphère. [...]
[...] Ainsi, la théorie de Milankovitch était présentée de façon claire et précise. Cette source m'a également permis de sélectionner l'information que je souhaitais faire passer puisque le livre en présentait plus qu'il ne fallait. Quelles sont les difficultés rencontrées dans l'exercice de planification ? La difficulté rencontrée a été de trouver de l'information qui mettait en relation directe la théorie de Milankovitch et les changements climatiques observés actuellement. Ainsi je n'ai pu trouver aucune source qui me permettait d'établir ou de renforcer des hypothèses sur l'évolution du climat qui tiendrait comptes en même temps du réchauffement climatique artificiel et du changement climatique dû aux paramètres de Milankovich. [...]
[...] Cette information était présentée comme un des paramètres de Milankovich, mais que je n'ai pas retrouvés ailleurs. Wikipédia est une encyclopédie ouverte au public, ainsi il n'y a pas de véritable contrôle de l'information donnée, il faut prendre l'information que l'on y trouve avec un peu de recul. Quel est l'intérêt de cette démarche ? Le fait de faire une analyse sur la manière de percevoir un phénomène météorologique, et sur la manière dont nous l'expliquons nous permet de voir que de nombreuses questions, souvent les plus simples, sont celles dont nous avons le plus de mal à répondre. [...]
[...] Source : Buckley et al. Figure 2 Obliquité de l'axe des pôles Source : Buckley et al. [...]
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