Les scientifiques estiment que toutes les trente secondes, une météorite de 1 millimètre de diamètre tombe sur Terre. Une météorite de 1 mètre de diamètre frappe la Terre environ une fois par an. De plus grosses, dont le diamètre est supérieur à 100 mètres, tombent sur Terre tout les 1000 ans environ, et des météorites de 10 kilomètres de diamètre ou plus, tout les 100 millions d'années.
Ces corps célestes intéressent particulièrement le grand public, notamment au sujet de la disparition des dinosaures, qui est souvent associée aux météorites. Nous pouvons nous demander ce qui motive cette théorie, et à partir de là, réfléchir à l'impact sur la vie de la chute d'une météorite sur notre planète. Comment la chute d'une météorite pourrait-elle modifier la vie sur Terre ?
Nous distinguerons deux parties pour notre travail : les conséquences positives, et les conséquences négatives sur notre biosphère, c'est-à-dire sur la vie sur Terre, de la chute d'une météorite. Mais tout d'abord, une étude préliminaire s'impose, pour mieux cerner l'objet de notre étude, et nous faire une idée claire sur la nature et les dynamiques des météorites. Il faut ajouter que tous les détails de la partie I ne seront pas utilisés dans les parties II et III, car nous nous pencherons alors sur les météorites du point de vue de leurs rapports à la biosphère.
[...] III / Comment les météorites pourraient-elles avoir un effet négatif sur la biosphère ? A. Extinction massive et traces météoritiques On constate une extinction massive de nombreuses espèces il y 65 millions d'années. Les dinosaures ont alors complètement disparu. L'hypothèse d'une collision entre la Terre et un astéroïde est la plus répandue. Elle a été élaborée à partir de l'étude de la composition chimique de la couche argileuse qui caractérise le passage entre le secondaire et le tertiaire (fin du Crétacé). [...]
[...] On distingue trois scénarios possibles. - La météorite traverse l'atmosphère et se désintègre sans arriver au sol (étoiles filantes). - Elle traverse l'atmosphère et tombe à sa surface sans être entièrement désintégrée. - Elle traverse l'atmosphère et explose littéralement sous l'effet de la pression. La surface de la météorite ou des fragments, présentent des traces de ces modifications : pellicule noire inférieure à 1 millimètre appelée croûte de fusion, caractéristique des météorites. Elle laisse également dans son sillage une traînée de matière ionisée, de vapeurs et de poussières, qui pourra persister plusieurs minutes après la chute. [...]
[...] En effet, pour les très grosses météorites, on parle souvent d'astéroïdes. - Comètes : astres qui parcourent le système solaire et qui, à proximité du soleil, s'échauffent et se vaporisent, libérant des gaz et des poussières. - Bolide : météoride qui parvient au voisinage de la Terre sans être désintégré. - Etoile filante : météoride dont le passage dans l'atmosphère terrestre se signale uniquement par un trait de lumière. Elle atteint rarement le sol et est très fréquente. B. La classification Pour classer les météorites, les scientifiques utilisent des critères chimiques, minéralogiques et pétrographiques car la variété des météorites connues est très grande. [...]
[...] En 1910, le physicien Paul Becquerel démontre que les germes nécessaires au développement d'une vie complexe ne peuvent effectuer seuls des voyages interplanétaires sans être détruit par les rayons ultraviolets. Mais alors des corps célestes permettent-ils de les protéger ? En 1961, les biologistes et géochimistes Claus et Nagy détectent dans une météorite des structures microscopiques organisées, elle renfermait de nombreux composés organiques, y compris des acides aminés, dont l'origine extraterrestre a été démontrée. De plus des astronomes ont découvert 14% de matière organique dans les débris d'une comète. Ces deux observations favorisent l'hypothèse d'un apport organique sur la Terre du aux météorites. B. [...]
[...] Mais des interrogations demeurent. Quelle que soit l'origine des anomalies chimiques et physiques qui sont observées à la limite Secondaire/Tertiaire, il faut souligner qu'aucune hypothèse n'explique encore dans le détail comment les phénomènes proposés ont provoqué les extinctions biologiques de cette époque. De plus, l'impact fut-il unique ou non ? Des indices ont en effet récemment été relevés qui suggèrent l'impact contemporain d'un corps mesurant peut-être deux kilomètres dans l'Océan Pacifique, ainsi que d'un autre objet, plus grand encore dans l'Océan Indien. [...]
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