1. Les indices structuraux témoignant des forces de compressions mises en œuvre
2. Les indices pétrographiques des mouvements à l'œuvre lors de la formation de chaînes de montagnes
[...] Nous allons rechercher les traces qui nous permettent d'objectiver ces mouvements. Nous nous intéresserons tout d'abord aux modifications de structure des couches géologiques et de la croûte terrestre dans son ensemble. Puis nous étudierons les effets pétrographiques de cette collision Les indices structuraux témoignant des forces de compressions mises en œuvre 1.1. Les structures géologiques visibles Les séries sédimentaires proches de montagnes constituées par collision peuvent présenter des aspects visibles bien particuliers qui démontrent l'intensité des forces de compression horizontales déployées. [...]
[...] C'est le cas dans le Vercors à Rencurel. Apparition d'une faille inverse Apparition d'une faille inverse Parfois, ce sont des surfaces de terrains qui viennent recouvrir d'autres couches géologiques. Les premières, dites allochtones, glissent le long d'un plan de chevauchement proche de l'horizontale, à la surface de couches sous-jacentes dites autochtones. Quand ces surfaces sont importantes, on parle de nappes de charriage, comme on peut en voir dans les Alpes. Au Nord de la plaine du Pô, de grandes étendues sont constituées de restes de la plaque africaine qui a chevauché la plaque européenne. [...]
[...] En dehors de cette zone, il se transforme en un autre minéral. La composition chimique de la roche en métaux reste inchangée. Seuls certains composés volatils comme l'eau ou le dioxyde de carbone sont relâchés. Par exemple, dans le massif du Chenaillet dans les Alpes, des schistes verts peuvent êtres retrouvés. Ils sont composés de chlorite et d'actinote, des minéraux qui se développent dans un contexte haute pression/basse température. Les schistes verts sont le produit d'évolution des basaltes et des gabbros, les principaux constituants de la lithosphère océanique qui subit le phénomène de subduction. [...]
[...] En effet, tous les minéraux d'une roche ne fondent pas aux mêmes valeurs de température et de pression. Cela témoigne des conditions réalisées lors de l'enfouissement des roches au moment de la subduction. Il est intéressant de savoir qu'à pression égale, une roche hydratée aura une température de fusion inférieure à une roche non hydratée. Cela nous montre l'interdépendance de la fusion et du métamorphisme qui participe à la déshydratation des roches. La collision de deux plaques tectoniques entraîne des mouvements horizontaux et verticaux à l'origine de la formation de chaînes de montagnes. [...]
[...] En effet, la croûte terrestre peut y atteindre jusqu'à 70 km d'épaisseur. Cette surépaisseur n'est pas uniquement le fait de la partie visible de la montagne ; elle manifeste l'existence d'une racine crustale. Montagne Montagne Croûte terrestre Croûte terrestre Moho Moho Racine crustale Racine crustale Manteau Manteau Épaississement de la croûte terrestre à l'aplomb d'une montagne 2. Les indices pétrographiques des mouvements à l'œuvre lors de la formation de chaînes de montagnes 2.1. Des roches de natures variées Les chaînes de montagnes peuvent offrir en quelques kilomètres une grande variété de roches qui se sont formées dans des conditions très différentes, et donc à des endroits très éloignés. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture