La convergence lithosphérique est un phénomène géologique se produisant entre une lithosphère océanique et une lithosphère continentale ou entre deux lithosphères océaniques. Elle s'explique par une augmentation de la lithosphère océanique lorsqu'elle s'éloigne de la dorsale entraînant un épaississement du manteau lithosphérique ainsi qu'une augmentation de la densité de la lithosphère. Progressivement, celle-ci devient plus dense que l'asthénosphère et a donc tendance à plonger. Ce phénomène, appelé subduction, est favorisé par des contraintes telles que des compressions entre les plaques tectoniques et a des conséquences tant au niveau du relief et de la température que de l'activité sismique et du magmatisme.
[...] La convergence lithosphérique et ses effets La convergence lithosphérique est un phénomène géologique se produisant entre une lithosphère océanique et une lithosphère continentale ou entre deux lithosphères océaniques. Elle s'explique par une augmentation de la lithosphère océanique lorsqu'elle s'éloigne de la dorsale entraînant un épaississement du manteau lithosphérique ainsi qu'une augmentation de la densité de la lithosphère. Progressivement, celle-ci devient plus dense que l'asthénosphère et a donc tendance à plonger. Ce phénomène, appelé subduction, est favorisé par des contraintes telles que des compressions entre les plaques tectoniques et a des conséquences tant au niveau du relief et de la température que de l'activité sismique et du magmatisme (III). [...]
[...] Il existe en effet une anomalie thermique négative au niveau de la fosse correspondant à l'enfouissement de matériaux froids en profondeur dans l'asthénosphère ainsi qu'une anomalie thermique positive au niveau de la plaque chevauchante correspondant à la présence de magma à faible profondeur. II- L'élévation de l'activité sismique : En effet, une activité sismique élevée est une autre conséquence de la convergence lithosphérique. La profondeur des foyers sismiques varie environ de 20 à 700 kilomètres de profondeur. Elle augmente régulièrement de la fosse vers la plaque chevauchante. Les foyers sismiques sont disposés selon un plan incliné, dénommé plan de Bénioff-Wadati, qui matérialise la surface de la plaque plongeante. [...]
[...] Celle-ci est la conséquence de réactions minéralogiques subies par la principale roche constituante de la croute océanique : le gabbro. Ordinairement, celui-ci est constitué de plagioclase, pyroxène et biotite. Seulement, lorsque l'on s'éloigne de la dorsale océanique, les minéraux sont soumis à une baisse de température et à un hydrothermalisme (circulation d'eau dans la croûte océanique au niveau des nombreuses fractures qu'elle présente). Il s'agit d'une réaction de métamorphisme créant ainsi l'apparition de nouveaux minéraux (hornblende et chlorite) caractéristiques du facies schistes verts (conditions de pression et de température pour lesquelles les minéraux sont stables). [...]
[...] La subduction va ensuite entraîner une nouvelle augmentation de la pression à l'origine de l'apparition du grenat et de la jadéite et de la transformation du métagabbro en éclogite. Le grenat et la jadéite étant anhydres, ce métamorphisme va s'accompagner d'une libération d'H2O en très grande quantité entre 80 et 180 kilomètres de profondeur, laquelle va permettre la fusion partielle des péridotites et donc la remontée vers la surface de magma. Celui-ci peut cristalliser en profondeur formant des plutons de granodiorite ou atteindre la surface et provoquer un volcanisme explosif. [...]
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