La lithosphère est découpée en un certain nombre de plaques rigides, d'épaisseur variable et peu déformables. Les frontières de ces plaques sont des zones actives (activités sismiques et volcaniques). Ces plaques se déplacent les unes par rapport aux autres:
- elles divergent au niveau des dorsales océaniques,
- elles convergent en se chevauchant dans les zones de subduction (fosses océaniques)
- elles convergent en s'affrontant dans les zones de collision elles coulissent et forment des failles transformantes.
Le relief de la Terre, l'inégale répartition géographique du volcanisme et de l'activité sismique, les contours des bordures continentales sont des signatures de la tectonique des plaques. (...)
[...] L'ensemble de ces phénomènes forme une cellule convective. La fabrication de la lithosphère océanique, la subduction et les mouvements tectoniques des plaques sont les manifestations d'une convection thermique du manteau. Les dorsales océaniques traduisent des courants montants chauds de matériel du manteau. Les plaques en subduction traduisent des courants descendants froids. III) Les points chauds Comment les points chauds contribuent-ils à l'évacuation de la chaleur interne du globe? Le magmatisme de points chauds marque la remontée ponctuelle de matériel du manteau profond (à proximité du noyau). [...]
[...] Cette colonne convective permet remontée de matériel chaud et peu dense. Cette remontée est rapide, à proximité de la surface, la chute de la pression provoque une fusion partielle des magmas. Ces magmas perforent périodiquement la lithosphère en provoquant des éruptions basaltiques massives (plateaux océaniques, trappes, alignements insulaires). Les basaltes émis par les points chauds n'ont pas la même composition chimique que les basaltes des dorsales, puisqu'ils proviennent d'un manteau profond. Les points chauds émettent environ 4 de magmas par an, alors que les dorsales en produisent 20 km³. [...]
[...] Le flux géothermique est inégalement réparti à la surface de la Terre: il est faible au niveau des masses continentales, plus élevé sous les planchers océaniques et très fort à l'aplomb des dorsales. Ces variations dépendent de la distance entre la surface et les matériaux du manteau. La convection est un mécanisme efficace pour évacuer la chaleur. On peut observer des mouvements de convection dans un milieu fluide. Dans le manteau, du matériel chaud monte de la profondeur à l'aplomb des dorsales océaniques, il se refroidit et s'éloigne des dorsales (la croûte s'épaissit et devient plus dense). [...]
[...] Ces plaques se déplacent les unes par rapport aux autres: - elles divergent au niveau des dorsales océaniques, - elles convergent en se chevauchant dans les zones de subduction (fosses océaniques) - elles convergent en s'affrontant dans les zones de collision elles coulissent et forment des failles transformantes. Le relief de la Terre, l'inégale répartition géographique du volcanisme et de l'activité sismique, les contours des bordures continentales sont des signatures de la tectonique des plaques. II) La tectonique des plaques Les mouvements relatifs de ces plaques Les traits géographiques de la planète constituent des preuves de la tectonique:'des plaques: - Les chaînes de montagnes récentes (3500°C ; la surface = 15°C). La chaleur de la terre diffuse par conduction à travers les roches de la croûte terrestre. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture