Paris, sous-sol, sol, carrières souterraines, calcaire grossier, calcaires lutétiens, gypse, argile plastique, IGC inspection générale des carrières
À l'origine du développement de Paris, nous dénombrons trois circonstances géologiques favorables. Tout d'abord, le sol de la capitale laisse apparaître toutes les formations tertiaires. D'autre part, la diversité du relief due à l'érosion fait que toutes ces formations émergent en des lieux hors d'eau. Enfin tous les matériaux nécessaires à la construction se trouvent sur place : pierre à bâtir (calcaire grossier), pierre à plâtre (gypse), terre à briques et à tuiles (argile plastique), et sables. Concernant le calcaire grossier de Paris, il a été déposé par une mer chaude et peu profonde dans le bassin parisien il y a 40 millions d'années. Ce calcaire est utilisé dans la construction depuis 2 000 ans et on le retrouve dans bon nombre d'édifices en région parisienne.
[...] - Les affaissements et excavations : il s'agit de la création de cuvettes en surface. La taille des affaissements varie de quelques centimètres à quelques mètres. En cas de présence de bâtiments en surface, le risque est le tassement différentiel sur les fondations, ce qui peut provoquer des fissures, le blocage des menuiseries, la ruine des murs porteurs. - Les effondrements : Il s'agit de phénomènes rares, qui provoque la destruction totale de l'ouvrage présent en surface ce qui peut provoquer des conséquences dramatiques. [...]
[...] De même, il ne faut pas confondre le sous-sol et le souterrain : tant que l'on est sous le niveau du sol et que l'enveloppe supérieure est un sol naturel, nous sommes dans le souterrain et à partir du moment où l'on n'a plus cette enveloppe naturelle, on est en sous-sol. I. L'historique Jusqu'au XIIe siècle, cela suffisait d'exploiter le sol à ciel ouvert pour répondre à la demande de production pour l'activité de la construction parisienne. Les matériaux du sol étaient pour beaucoup accessibles hors d'eau. Dès lors qu'il y avait de l'eau, les anciens carriers s'arrêtaient. À partir du XIIe siècle, l'activité économique s'est considérablement réveillée et la demande de matériau s'est multipliée par vingt. [...]
[...] Des incidents ont lieu chaque année. À noter que l'eau est un facteur aggravant, et avec les inondations que Paris connaît chaque année, la pluie fait monter les nappes phréatiques et s'introduit dans la roche. II. Les risques des cavités souterraines Les risques liés aux cavités souterraines sont au nombre de trois : - Les fontis : il s'agit de la création de cavités, dues aux effondrements qui apparaissent suite à des problématiques de poids sur la toiture de carrière. [...]
[...] En 1777, suite à de nombreux accidents, le roi Louis XVI décide de créer l'Inspection Générale des Carrières (IGC) afin d'interdire toutes les exploitations dans l'enceinte de Paris et d'imposer aux propriétaires d'un bien de procéder à la consolidation de leurs sous-sols, car la loi dispose que chacun est responsable de son sous-sol (article 552, Code civil). L'IGC est en charge de répertorier et cartographier les carrières, de surveiller et bien sûr consolider les sous-sols de chaque rue et emprises publiques. En 1881, l'IGC se voit en plus confier d'informer le public et émettre un avis sur chaque demande située sur une zone de carrière. [...]
[...] Les dessous urbains de Paris : les carrières souterraines À l'origine du développement de Paris, nous dénombrons trois circonstances géologiques favorables. Tout d'abord, le sol de la capitale laisse apparaître toutes les formations tertiaires. D'autre part, la diversité du relief due à l'érosion fait que toutes ces formations émergent en des lieux hors d'eau. Enfin tous les matériaux nécessaires à la construction se trouvent sur place : pierre à bâtir (calcaire grossier), pierre à plâtre (gypse), terre à briques et à tuiles (argile plastique), et sables. [...]
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