L'aspect continu ou discontinu des processus biologiques et géologiques dépend de l'échelle de temps à laquelle on les observe. A l'échelle des
temps géologiques, des modifications brutales et globales liées à des évènements planétaires, affectent le monde vivant : ce sont les crises,
elles traduisent des interactions entre la biosphère et les autres enveloppes terrestres. Ces crises correspondent à des discontinuités majeures
alternant avec des périodes plus longues relativement stables.
[...] Cratère ensuite comblé par les sédiments du Tertiaire et du Quaternaire. - Indices minéralogiques : l'observation microscopique des impactites révèle qu'elles sont très riches en cristaux de quartz choqués datés à 65 Ma, sphérules de verre correspondant aux anciennes gouttes de roches fondues lors de l'impact, en magnétite nickélifère et en iridium. Hypothèse : Un météorite de 10 km de diamètre ayant frappé la plateforme marine à 100 m de profondeur a provoqué la volatilisation du sulfate de calcium présent dans les roches formant des évaporites. [...]
[...] Le couplage des évènements biologiques et géologiques au cours du temps L'aspect continu ou discontinu des processus biologiques et géologiques dépend de l'échelle de temps à laquelle on les observe. A l'échelle des temps géologiques, des modifications brutales et globales liées à des évènements planétaires, affectent le monde vivant : ce sont les crises, elles traduisent des interactions entre la biosphère et les autres enveloppes terrestres. Ces crises correspondent à des discontinuités majeures alternant avec des périodes plus longues relativement stables. [...]
[...] Le dépassement d'un seuil critique est donc responsable d'une crise biologique. II. Les crises biologiques : repères dans l'histoire de la Terre 1. Mise en évidence de crises biologiques majeures A. Evolution globale du nombre de familles d'animaux depuis l'apparition de la vie sur Terre Ce nombre a augmenté au cours des temps géologiques, ce qui correspond à une diversification des êtres vivants grâce aux innovations génétiques. Cette augmentation n'est pas régulière, traduisant l'existence de cinq grandes crises au cours desquelles le nombre de famille a diminué. [...]
[...] Le caractère massif de ces extinctions diffère des disparitions permanentes d'espèces caractéristiques de l'histoire de la vie. Elle serait la conséquence d'un changement brutal des conditions de milieu de vie à la limite K-T. b. Une diversification des espèces survivantes La crise, en exterminant des espèces, libère des niches écologiques fonction exercée par une espèce dans l'écosystème, par son régime alimentaire, l'espace occupé La reconquête de ces niches par les survivants permet la diversification des espèces ayant franchi la crise. [...]
[...] On observe une extinction massive et brutale de ces groupes. On observe aussi une disparition des céphalopodes de surfaces : Ammonites, Bélemnites. Mais les espèces vivant en profondeur sont peu touchées : seiches, calmars Hypothèse : des variations rapides de facteurs environnementaux (température, lumière) ont affecté la surface des océans mais ont eu peu d'impacts en profondeur. En milieu continental La limite K-T est marquée par l'existence d'un niveau d'argile et de charbon. Sur le plan paléontologique, on observe la disparition de dinosaures (phytophages et zoophages). [...]
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