Pour de nombreux scientifiques, les nanotechnologies représentent l'avenir. Cette technologie consiste en la manipulation et l'étude de la matière et de ses propriétés à l'échelle du nanomètre soit à 10 -9 mètre. Pour se faire une idée, l'épaisseur d'un cheveu est à peu près égale à 30 000 nanomètres ou encore si l'on prenait un atome d'hydrogène (0.1 nanomètre) cela reviendrait au même de comparer cet atome avec une balle de tennis, que de comparer la balle à la Terre !
La matière révèle désormais des propriétés nouvelles, et les applications des nanotechnologies pourront couvrir de nombreux secteurs d'activités : de la médecine à l'industrie en passant par l'environnement ; les utilisations sont multiples. On peut d'ailleurs déjà observer certaines de leurs applications comme les raquettes de tennis en nanotubes très légers et résistants ou encore les tissus anti-tâches ou totalement imperméables. Un monde d'innovation et d'invention quasi-infini s'ouvrirait alors...
De plus, les nanotechnologies engendreraient un important développement économique et permettraient la création de nombreux emplois. Cependant certaines inquiétudes ne doivent pas être ignorées : notamment les conditions de travail des employés en contact avec ces technologies, en raison de leurs voies de pénétration dans l'organisme et de leurs effets sur l'environnement. De plus la nanotechnologie n'en étant qu'à ses débuts, on n'en connait que très mal les risques possibles.
[...] Les microtechnologies sont les différents moyens de production d'objets de taille microscopique comme l'indique fort astucieusement le préfixe « micro » qui vient du grec et qui signifie petit. En sciences, le micromètre est égal à un millionième de mètre, soit 0,000001 mètre. Cela reste relativement grand, en
comparaison du nanomètre, mille fois plus grand d'ailleurs. On pourrait donc se dire que les microtechnologies sont révolues, totalement dépassées par les formidables nanotechnologies. Et pourtant, pas encore. Il suffit pour le constater de regarder autour de nous, de saisir nos objets du quotidien, de les éventrer, et finalement de s'apercevoir qu'ils sont remplis de microtechnologies. Que ce soient les téléphones mobiles, les appareils photo numériques, les ordinateurs, les cartes bancaires ou encore les automobiles : tous proviennent (...)
[...] - La crainte d'un monde d'inégalités sociales poussées au paroxysme. On pourrait même parler de degrés d'humanité : les riches bénéficieraient des avancées, du progrès technologique pour porter au plus haut leurs capacités,aussibienphysiques qu'intellectuelles ; tandis que les plus pauvres seraient réduits au néant, à la précarité technologique, qui les couperait du monde. Peu à peu, ces interrogations gagnent l'ensemble de la société, le mot progrès perd alors de sa valeur. De nos jours, le chercheur n'apparaît plus aux yeux de la société comme créateur libre et insoumis ; la science et la technologie sont vivement critiquées, les reproches se multiplient, ils sont souvent d'ordre philosophique mais aussi d'ordre politique. [...]
[...] Seulement un demi-siècle aura été nécessaire à la résolution des problèmes techniques rencontrés. T.P.E Nanotechnologies Page 8 la loi de Moore A partir des années 60, la microélectronique est indissociable de la loi de Moore. En effet, en 1965, Gordon Moore, le cofondateur de la célèbre société informatique Intel, décrit avec précision l'évolution du nombre de transistors par circuit de même taille, qui selon lui, doublera chaque année pour un même prix, soit une division par deux du coût de fabrication chaque année. [...]
[...] Ainsi les revenus mondiaux liés aux nanotechnologies sont estimés à plus de 700 milliards d'euros en 2008 et pourraient atteindre milliards d'euros d'ici 2015. De même, de grandes entreprises ont d'ores et déjà investi telle que Sony avec 1,5 milliard en 2003, ou encore Intel et IBM. Cependant, bien que les nanotechnologies soient considérées par certains économistes comme l'origine d'une future révolution industrielle, elles posent de nombreuses interrogations. En effet, seules les entreprises les plus riches peuvent investir dans ce mode de recherche qui est très coûteux (matériel et personnel). Les investissements sont nécessaires pour les chercheurs et les ingénieurs. [...]
[...] Enfin, les nanotechnologies sont aujourd'hui vivement critiquées pour la monopolisation d'investissements colossaux, dits inutiles Heureusement, les nanotechnologies ne riment pas seulement avec dangers ou risques elles sont aussi associées à un avenir meilleur. A travers les débats, les chercheurs exposent leurs idées, certains pensent que les nanotechnologies ne réservent rien de positif, tandis que la plupart des autres scientifiques pensent qu'elles vont, dans un avenir proche, nous permettre d'acquérir des capacités extraordinaires par le biais d'importantes avancées technologiques, et ainsi améliorer nos modes de vie. [...]
[...] Il n'en sera pas question. Les Hommes développeront une telle dépendance, que les machines deviendront indispensables à la race humaine, et les éteindre, les supprimer, provoquera le chaos. Une autre voie peut être aussi exploitée : les machines seront de plus en plus performantes, mais l'Homme en gardera le contrôle en les asservissant. Toutefois, celles-ci, du fait de leur complexité, ne pourront être contrôlées que par une élite. Cette élite gouvernera alors, et les masses superflues des individus lambda n'auront plus aucune utilité. [...]
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