Les boîtes noires utilisées sur les avions sont des dispositifs qui enregistrent des informations liées au vol et dont l'analyse permet de déterminer les causes d'un incident ou d'un accident. Contrairement à ce que pourrait laisser supposer leur nom, ces boîtes sont de couleur orange ou rouge, ce qui facilite la recherche si l'avion est détruit. Il existe deux types de boite noire, aux rôles complémentaires les FDR et les CVR.
C'est à l'ingénieur français François Hussenot que l‘on doit les premiers enregistreurs de vol. Mais la paternité des boites noires telle qu'on les connaît aujourd'hui est attribuée au Dr. David Warren. Le premier prototype de FDR a été produit en 1957. Peu avant cette date, une suite d'accidents n'avait laissé aucun survivant. De là naquit l'idée de construire des enregistreurs ultra résistants capables de résister à des conditions apocalyptiques.
Les enregistreurs de vol se sont aujourd'hui grandement perfectionnés. Leur coût lui aussi, a augmenté : entre 10 000 et 15 000 dollars pour chacune des deux boites noires.
[...] Leur coût lui aussi, a augmenté : entre et dollars pour chacune des deux boîtes noires. Deux systèmes complémentaires Il existe deux types de boîtes noires : les CVR (Cockpit Voice Recorder) qui sont destinées à enregistrer les conversations du cockpit et les FDR (Flight Data Recorder) qui ont pour rôle d'enregistrer les données de vol. Elles sont placées à l'arrière de l'avion, car c'est la partie qui est généralement la mieux conservée lors d'un impact avec le sol. Un boîtier d'acquisition relie les différents capteurs dissimulés dans l'avion aux FDR : le FDAU (Flight Data Acquisition Unit). [...]
[...] La balise peut fonctionner pendant 30 jours à une profondeur de 6 km. Son immersion dans l'eau enclenche l'activation du signal. Fonctions électriques et mémoires Les appareils mémorisant les données relatives aux paramètres de vol et à la conversation avec la tour de contrôle sont des cartes d'acquisition de données composée d'un processeur. Sources - The Black Box: All-New Cockpit Voice Recorder Accounts of In-Flight Accidents D'après Malcolm MacPherson. [...]
[...] Les boîtes noires Plan Deux systèmes complémentaires. Flight data Recorder Cockpit voice recorder II) Technologies embarquées. Les matériaux utilisés La mémorisation Introduction Les boîtes noires utilisées sur les avions sont des dispositifs qui enregistrent des informations liées au vol et dont l'analyse permet de déterminer les causes d'un incident ou d'un accident. Contrairement à ce que pourrait laisser supposer leur nom, ces boîtes sont de couleur orange ou rouge, ce qui facilite la recherche si l'avion est détruit. Il existe deux types de boîtes noires, aux rôles complémentaires les FDR et les CVR. [...]
[...] FDR L'enregistrement de différentes données relatives aux systèmes de l'avion s‘effectue grâce au Flight data recorder . Actuellement, une boîte doit enregistrer au moins 28 données par exemple l'altitude, la vitesse, l'heure ou la pression. Ces données sont mesurées par différents capteurs répartis dans l'avion. Puis le FDAU envoie ces informations sous forme de mot de 12 bits, a une cadence de 64 à 1024 mots par seconde selon l'ancienneté de l'avion. Certains appareils plus récents et plus sophistiqués enregistrent jusqu'à paramètres. À partir de ces données, il est possible d'effectuer une simulation informatique du vol. [...]
[...] Caractéristiques * Durée d'enregistrement : 30 à 120 minutes (pour les enregistreurs à mémoire statique), * Nombre de canaux : 4 * Tolérance à l'impact : G pendant 6,5 millisecondes * Résistance au feu : 1 100°C / 1 heure (Température de combustion du kérosène) * Résistance à la pression de l'eau : mètres ( pieds) * Batterie : 6 ans * Délai maximum avant découverte (en cas d'immersion) : 30 jours (autonomie électrique de la balise de localisation subaquatique) * Durée de survie des données : longue (stockage sur bande magnétique ou carte mémoire type Flash II) Technologies Matériaux et caractéristiques Les FDR et CVR sont construits de manière à protéger les données enregistrées suite à l'incident. Il est notamment nécessaire de protéger des températures extrêmes, de hautes pressions et des chocs liés à l'accident. La matière extérieure, d'environ 0,64 cm, de ces appareils est principalement composée d'acier; le titane peut aussi être utilisé dans certains modèles. De plus, une fine couche d'aluminium recouvre les cartes mémoire et les cartes de données. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture