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L'énergie à bord d'un avion est fournie par différents vecteurs : l'air comprimé (pressurisation, dégivrage, ...), l'énergie hydraulique (pour les commandes de vols les plus anciennes, servitudes, ...) et l'énergie électrique (éclairage, instruments, ...). Depuis le début de l'histoire de l'aéronautique, les avions tendent à devenir de plus en plus électriques et des progrès ont été obtenus petit à petit, d'une manière générale les industriels cherchent à remplacer l'énergie hydraulique par des équipements électriques dans le but d'économiser du carburant.
Mais le passage à l'avion tout électrique est une étape encore lointaine, de très nombreux projets, certains seront expliqués lors de ce devoir, sont en encore en cours, ceux qui ont vu le jour ne concernent encore que des « petits » avions (comme les projets « Solar Impulse » ou « Cri-Cri »). Ce rapport se présente de manière très classique, à savoir que nous parlerons des avantages de l'avion tout électrique, puis de ses inconvénients avant de conclure.
[...] Nous pouvons cependant nous dire que ce bilan est réduit du fait que l'avion embarque énormément de passagers comparé à la voiture (on considère qu'une voiture contient en moyenne 1,2 passagers), en effet l'avion émet entre 134 et 148 grammes de CO2 par voyageur.kilomètre contre 180 environ pour la voiture (mais contre 2,6 grammes pour le TGV seulement Il est aussi important de préciser que les avions émettent des gaz nocifs pour la santé à savoir, en plus du CO2 et de la vapeur d'eau : Des oxydes d'azote. Du monoxyde de carbone. Des hydrocarbures. Du dioxyde de soufre. Des particules solides. [...]
[...] A titre d'exemple, si les Chinois devaient, demain, utiliser l'avion aussi souvent que les américains (en moyenne deux voyages par il faudrait doubler la flotte mondiale actuelle. Cela pose un problème évident car comme chacun le sait, les avions civils sont de gros consommateurs de pétrole, une ressource fossile dont les réserves ne sont pas inépuisables et dont le cours ne cesse de flamber. Cela montre à quel point il est important, aujourd'hui plus que jamais, de se poser cette question : Est t-il possible de faire voler un avion en polluant moins avec une énergie non fossile ? [...]
[...] De plus, nous avons également vu que le défi technologique que représente cette évolution est de taille : les inconvénients, qui consistent en fait à des "barrières" technologique, sont encore nombreux : le problème que poserait l'utilisation d'un courant électrique haute tension dans un aéronef en est un exemple, et il faudra encore probablement des années pour tous les vaincre. Nous pouvons nous risquer à parier que ces défis qui restent à relever, comme par exemple le mariage de l'électrique et du composite, vont sans doute devenir les plus grands enjeux de l'aéronautique civil, mais ensuite probablement militaire, du futur . Bibliographie Sites internet http://acces.inrp.fr/ http://consoglobe.com/ http://apame.eu/ http://developpement-durable.gouv.fr/ http://home.nordnet.fr http://fr.wikipedia.org http://xxi.ac-reims.fr/ http://bibscience.org http://viadeo.com (Forum) http://aeronautique.ac-versailles.fr Autres Magazine CAPITAL, N°235 (Avril 2011) Revue air & cosmos (divers numéros). [...]
[...] Sur l'A380, la seule source de secours est la RAT (Ram Air Turbine), qui fournit de l'électricité grâce à son générateur triphasé. Le principal problème de cette éolienne est son encombrement, et plus particulièrement sa difficulté d'intégration dans l'avion. C'est pourquoi différentes solutions sont envisagées pour la faire évoluer, voir, la remplacer. Afin de réduire l'encombrement et la masse du système de secours, il faut diminuer la puissance de la source primaire, à savoir, la RAT. La difficulté est de conserver la capacité à fournir des pointes de puissances pour les actionneurs. [...]
[...] Le premier avion de tourisme (catégorie ULM) tout électrique commercialisé est anglo-chinois : le Yuneec E 430, vitesse maximale de 90 km/h pour deux heures d'autonomie. Le prix annoncé est de euros, ce qui n'est pas très excessif pour un biplace de tourisme, c'est un aéronef qui, s'il se démocratise un jour, pourrait prendre une place prépondérante dans les aéroclubs et permettre de faire voler beaucoup de personnes sans polluer, l'économie en tonnes de CO2/an ne serait pas négligeable, c'est donc un avion très intéressant qui, on l'espère, lancera une « mode » de l'avion de tourisme 100% électrique. [...]
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