Sur effort de mécanisation de l'agriculture qui se manifeste dans l'Angleterre du XVIIIème siècle, et qui est encouragé par l'adoption de la loi sur les enclosures, se poursuit au XIXème siècle avec la mise en valeur de vastes plaines américaines. La moissonneuse de Cyrus Hall McCormick est la plus importante des machines agricoles inventées au cours de cette période décisive (...)
[...] Après une longue éclipse des recherches, la révolution agricole anglaise les stimule à nouveau en 1800 ; un brevet pour une moissonneuse mécanique est octroyé à l'Anglais Joseph Boyce, tandis que Patrick Bell construit une moissonneuse en 1824. D'autres inventeurs, comme, Pitt, Ogle, Manning ou Obed Husse travaillent dans la même direction. Mais, il s'agit de tentative sans lendemain ; c'est avec McCormick qu'est introduite une moissonneuse efficace et populaire. II La machine de McCormick Cyrus Hall McCormick est un fermier aisé en Virginie. [...]
[...] La moissonneuse de Cyrus Hall McCormick est la plus importante des machines agricoles inventées au cours de cette période décisive. La logique des progrès dans l'agriculture est à peu de chose près le mérite la même que celle qui régit l'industrie textile. L'invention de la navette volante représentent un tel progrès pour le tissage, mais implique des progrès correspondant dans les techniques d'apprêt et de filage pour être entièrement exploitable. Le même principe s'applique à la production agricole : l'invention de la moissonneuse est nécessaire parce que d'important progrès sont parallèlement réalisés dans les technique de semailles et de labours. [...]
[...] Manny défendu par Abraham Lincoln, alors obscur avocat, et que sa plaidoirie rends célèbre. Pas découragé pour autant, McCormick entreprend, en 1872, la commercialisation de la moissonneuse-lieuse, inventée par Charles B. Whithington. La machine, améliorée en 1878, accélère encore le moissonnage et exclut définitivement tout travail manuel. [...]
[...] C'est un trait de famille, puisque son père, Robert McCormick, s'est efforcé sans succès, depuis 1809, de construire une moissonneuse mécanique. Tirant les leçons des échecs répéter de Robert, Cyrus met au point en six semaines, de mai à juillet 1831, un modèle qui fauche les blés convenablement. La machine qu'il parvient à construire, même si elle est encore imparfaites au regard des critères contemporain, incorpore les sept éléments d'une moissonneuse moderne à savoir : un, une lame placée latéralement derrière le cheval ; deux, une roue de traction principale, qui assure à la fois le transport de la machine et le fonctionnement des rouages de ses différentes parties ; trois, des griffes adaptées à la lame, qui soutiennent la tige au moment de la coupe ; quatre, un tambour qui fait se plier le grain devant la lame et qui maintient les épis en place comme les griffes maintiennent droites les tiges ; cinq, une plate forme sur laquelle le grain coupé tombe et où il est rassemblé en andains (c'est-à- dire en rangés qui sont déposées sur le sol) ; six, un diviseur, pour séparer l'andain à couper du grain sur pied ; sept, le principe du travail latéral, qui permet au cheval de marcher sur la terre déjà moissonnée sans en piétiner les cultures. [...]
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