[...] Le « Guide des bonnes pratiques à caractère non contraignant en vue de la mise en oeuvre de la Directive 1999/92/CE » élaboré à la demande de la Commission Européenne, indique que « l'enceinte de vapeur qui se développe au-dessus de liquides inflammables se situe en toute sécurité, en dessous de la limite inférieure d'explosivité lorsque la température à la surface du liquide est maintenue à une valeur nettement inférieure au point éclair ». Le point éclair du gasoil étant supérieur à 55°C, le risque de créer une explosion est considéré comme faible.
Les lois de la Physique et de la Chimie nous précisent que :
- A une température donnée, un liquide et sa vapeur sont en équilibre à une pression appelée pression de vapeur saturante ou tension de vapeur saturante,
- La fraction molaire du constituant « i » dans le mélange gazeux s'exprime par le rapport de la pression partielle (tension de vapeur saturante), soit p(i), de la vapeur du constituant « i » à la pression atmosphérique (pression totale exercée sur le liquide).
Fraction molaire du constituant « i » dans le mélange : i = p(i)/P
Où P représente la pression atmosphérique, soit P = 101,3 kPa.
La pression de vapeur saturante du gasoil est au maximum de 10 hPa à 40°C, ce qui donne une fraction molaire i = 10 / 1013 = 9,87.10-3, soit une concentration maximale de vapeurs de gasoil de 0,98%.
LIE du gasoil : 0,5% ; à l'équilibre, la concentration en vapeurs de gasoil peut être explosive.
Cela signifie que le risque de créer une atmosphère explosive ne peut pas être exclu avec le gasoil, dès lors qu'il atteint une température de l'ordre de 40°C et qu'il se trouve dans un espace suffisamment confiné pour pouvoir atteindre la LIE.
Le seul emplacement concerné par ce type de risque est la citerne aérienne de stockage de gasoil, exposée au soleil et donc à une élévation de température supérieure à 40°C.
Nous considérons donc que l'intérieur de la citerne aérienne de stockage de gasoil présente des risques de création d'une atmosphère explosive, en fonctionnement normal.
Dès lors que nous considérons qu'une atmosphère explosive peut exister à l'intérieur de la citerne, les vapeurs rejetées à l'évent lors des remplissages peuvent être à une concentration supérieure à la LIE. Nous considérons qu'il existe également une zone à risques d'explosion en sortie immédiate de l'évent de la citerne. Nous estimons la distance concernée à 1 m.
En revanche, nous considérons qu'il n'existe pas de risque raisonnablement prévisible de création d'une atmosphère explosive au niveau de la zone de distribution de gasoil (...)
[...] En ce qui concerne le local de charge de XXXXXXX il n'est pas équipé d'explosimètres. Nous appliquons donc le calcul visant à vérifier si le volume du local ou la ventilation naturelle sont suffisants pour empêcher l'apparition d'une atmosphère explosive. Les calculs indiquent que le volume du local Beurrerie est suffisant pour supprimer les risques de création d'une atmosphère explosive en dehors du volume placé immédiatement à côté des batteries en charge 4 Cas des volumes situés à proximité immédiate des batteries en charge Le paragraphe 6.5 de la norme AFNOR NF EN 50272-3 nous indique que A proximité immédiate d'une batterie, la dilution des gaz explosifs n'est pas toujours assurée, c'est pourquoi il faut observer une distance minimale de sécurité de 0,5 m à travers l'air, sans flamme, étincelle, arc ou dispositif incandescent (température max. [...]
[...] Nos calculs sont basés sur l'application de la Norme AFNOR NF EN 50272-3, qui indique au paragraphe 6.2 que Les locaux contenant des batteries doivent être considérés comme sûrs en terme de risque d'explosion lorsque par ventilation naturelle ou artificielle, la concentration d'hydrogène est maintenue en dessous de la limite de La norme définit l'apport d'air nécessaire à la ventilation d'un emplacement où sont entreposées des batteries en charge : Q = v.q.s.n.Igaz.Cn/100 avec Q = flux d'air de ventilation en m3/h v = facteur de dilution d'hydrogène nécessaire : (100% - / = 24 q = (m3/Ah) hydrogène généré s = facteur de sécurité = 5 n = nombre d'éléments Igaz = courant produisant du gaz pendant la phase gaz de charge (A/100Ah) : nous prenons Igaz = 7 A/100Ah, retenu comme une valeur majorant, conformément à la norme NF EN 50272-3 Cn = capacité nominale Cn est lié à la capacité des batteries et au coefficient de recharge de chaque chargeur. Cn = Capacité batterie / coefficient de recharge Nous en déduisons que Q = 0,05.n. [...]
[...] de surface 300°C) Détermination des zones à risques d'explosion Zone 0 : Néant Zone 1 : Volume enveloppe de 0,5 m autour des batteries en charge des 2 locaux de charge. Zone 2 : Néant 3 Salles ammoniac 1 Description des installations Résumé L'entreprise est équipée de 3 salles ammoniac, toutes équipées de détecteurs d'ammoniac : Seuil 1 : 500 ppm : alarme. Seuil 2 : 1000 ppm : mise en sécurité des installations Caractéristique des produits mis en œuvre 3 Évaluation des risques Le caractère inflammable de l'ammoniac est contre versé. [...]
[...] Les lois de la Physique et de la Chimie nous précisent que : - A une température donnée, un liquide et sa vapeur sont en équilibre à une pression appelée pression de vapeur saturante ou tension de vapeur saturante, - La fraction molaire du constituant i dans le mélange gazeux s'exprime par le rapport de la pression partielle (tension de vapeur saturante), soit de la vapeur du constituant i à la pression atmosphérique (pression totale exercée sur le liquide). Fraction molaire du constituant i dans le mélange : i = Où P représente la pression atmosphérique, soit P = 101,3 kPa. La pression de vapeur saturante du gasoil est au maximum de 10 hPa à ce qui donne une fraction molaire i = 10 / 1013 = soit une concentration maximale de vapeurs de gasoil de 0,98%. LIE du gasoil : ; à l'équilibre, la concentration en vapeurs de gasoil peut être explosive. [...]
[...] Plusieurs cas d'explosions industrielles imputables à l'ammoniac, ont été enregistrés, depuis les années 50 (16 cas enregistrés dans la base de données du BARPI). Exemples : Accident du 10/01/1978 Royaume Uni Dans un entrepôt réfrigéré, une fuite d'ammoniac se produit sur les installations de réfrigération. Le gaz s'enflamme et explose ; la source exacte de l'ignition n'est pas connue. Accident du 21/02/1980 Etats-Unis Une émission d'ammoniac liquéfié se produit sur les installations de réfrigération d'une usine de fabrication de produits laitiers. Cette fuite engendre une explosion qui blesse 12 personnes ; 10 autres sont intoxiquées par le nuage. [...]
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