Ce nouveau concept présente de nombreux avantages grâce à sa technologie révolutionnaire dite de "non contact". Mais concrètement, que peuvent apporter les trains magnétiques dans le domaine ferroviaire déjà soumis à une concurrence rude ? »
[...] o 1979 : Un prototype atteint 517 km/h. o 1981 : Un modèle de deux wagons commence à être testé. o 1986 : Un modèle de trois wagons atteint 352.4 km/h. o 1990 : Début de la construction du centre de recherches de Yamanashi o 1994 : Un modèle atteint 431 km/h. o 1996 : Ouverture de la ligne d'essais de Yamanashi, au Japon. o 1999 : Record du monde de vitesse : 552 km/h ! Ces vitesses sont donc plus élevées que celle du Transrapid mais il ne faut pas oublier le coût, qui est, lui aussi, supérieur. [...]
[...] Coût Pour l'investissement du Transrapid, le coût n'est pas aussi élevé que ce que l'on pourrait penser. On remarque que l'investissement du Transrapid est presque égal à celui de l'I.C.E pour une distance équivalente. Mais on a vu précédemment qu'il peut serrer les virages et permet le franchissement de côtes de plus hauts degrés, ce qui le rend, bien sûr, plus attractif. Confort Enfin, le graphique ci-contre (schéma nous montre que le Transrapid est moins bruyant par rapport aux autres trains et ceci grâce à son système de sustentation vu précédemment. [...]
[...] La supraconductivité La supraconductivité, c'est la résistance quasi nulle au sein de certains métaux, alliages ou céramiques lors du passage du courant. Les courants peuvent donc circuler sans dissipation d'énergie. Un mot magique pour des phénomènes extraordinaires ! La lévitation magnétique est de loin la manifestation la plus spectaculaire du phénomène de supraconductivité. Tout d'abord commençons par une petite introduction de physique quantique. Un quantum d'énergie qui correspond à une quantité d'énergie de la dualité onde corpuscule ! L'énergie ne peut s'échanger que par quanta. Dans un cristal (un type de solide), les atomes sont placés de manière très ordonnée. [...]
[...] Des électroaimants sont situés sur le côté de la voie en acier, d'autres sur les côtés du train. L'interaction qu'ils entretiennent entre eux fait que le train reste bien au milieu de la voie (schémas 6 et 7). Cependant, il faut noter que, comme pour le principe de sustentation, il est important de surveiller la distance entre les électroaimants et le rail de guidage, pour éviter toute collision avec le rail. Schéma 6 Schéma 7 Le freinage se fait par ralentissement des ondes magnétiques qui tirent le train, c'est-à-dire toujours sans contact avec les rails. [...]
[...] Les atomes d'un cristal forment une structure vibrante. Un courant qui circule correspond à un déplacement d'électrons. Leur propagation s'accompagnent de chocs : ils rebondissent sur différents obstacles (impuretés, défauts de structure ) et ces rebonds non élastiques s'accompagnent d'une perte d'énergie sous forme de chaleur : c'est le célèbre effet Joule ! Théorie BCS Cette théorie est basée sur le couplage des électrons d'un métal en paire : les paires de Cooper. Elles forment un état unique, cohérent, d'énergie plus basse que celui du métal normal (électrons non appariés). [...]
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