Synthèse de Géographie consacrée aux mécanismes de l'incendie de forêt.
[...] Le combustible est alors rapidement en feu tout en étant attisé par le vent, ce qui intensifie l'intensité de l'incendie et donc sa puissance. Le vent détermine aussi la direction que prendra un front de feu et donc la forme finale du passage du feu par rapport au point d'éclosion. A travers cette seconde partie, on a vu que l'incendie de forêt ne pouvait pas s'expliquer que d'un point de vue chimique et physique puisque ce phénomène forme un tout. [...]
[...] Le vent et la topographie influencent seulement la vitesse de propagation d'un incendie. A La topographie, élément d'accélération de propagation certain ? La topographie n'est pas systématiquement aggravante. Un feu aux pieds d'une pente ascendante brûlera très vite à l'aide du vent vers le sommet alors qu'il mettra beaucoup plus de temps pour brûler les végétaux de la pente descendante. Cela peut s'expliquer par le phénomène de convection qui accélère la propagation vers les hauteurs. Cependant, sur une pente descendante et à l'aide du vent, ce phénomène peut provoquer des sautes de feu qui permettront au feu de progresser plus rapidement. [...]
[...] Un incendie peut être déclenché volontairement. Certains individus que l'on qualifie de pyromanes mettent le feu à la végétation par plaisir sans pour autant avoir de raisons valables particulières pour le faire. Cette pyromanie représente toutefois une petite part des départs de feux même si les autorités ont tendance à privilégier cette piste en cas d'incertitude sur l'origine d'un incendie. Outre la pyromanie, les causes volontaires peuvent être diverses et variées tout comme les raisons qui dans la plupart des cas sont malveillantes Les facteurs aggravants Une fois qu'un incendie de forêt est déclaré, le vent et la topographie, bien qu'il soient des facteurs de propagation certains, sont aussi et surtout des facteurs d'aggravation. [...]
[...] En effet, la réserve en eau des sols diminue si bien que la montée de la sève des végétaux ralentit et favorise leur inflammabilité. Moins un végétal contient d'eau, plus il est facilement inflammable et la sécheresse pédologique accentue le risque de départ d'un incendie. Une fois que la réserve en eau des sols est totalement épuisée, la dégradation des conditions hydriques peut encore s'aggraver en asséchant les rivières et les ruisseaux : on parle de sécheresse hydrologique qui peut conduire, si la sécheresse dure depuis longtemps et, dans le pire des cas, au tarissement des nappes phréatiques. [...]
[...] Ce sont des menaces pour l'homme mais aussi et surtout pour l'équilibre des écosystèmes. Certains incendies ont, par le passé, marqué les esprits de par leur catastrophisme. Il faut toutefois exclure au préalable les incendies urbains qui sont en général bien plus meurtriers que les incendies de forêt et donc plus marquants, mais qui sont le plus souvent liés à d'autres phénomènes naturels tels que les séismes de Kobe au Japon en 1995 et de Lisbonne au Portugal en 1755. [...]
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