Exposé de physique-chimie, sur le tirage photographique, ou comment passe-t-on du négatif à la photographie couleur. Il déroule les différentes étapes d'un développement de photos, et est agrémenté de schémas d'illustration. Document de 16 pages environ au format Word.
[...] Le négatif Le négatif est la partie intermédiaire entre la pellicule et la photographie finale. Le négatif final est en couleurs complémentaires(le bleu est jaune, le blanc est noir et le rouge est cyan )(cf. schéma ci- aprés).On peut également constater qu'un voile orangé recouvre les parties claires du négatif. Il a pour but de réduire le contraste et d'améliorer le rendu des couleurs des épreuves positives finales. Concrètement, pour commencer la séance de tirage, il faut choisir un bon négatif, c'est-à-dire bien exposé, bien développé et surtout propre et net. [...]
[...] L'image apparaîtra de façon progressive. Durée : 1 à 2 minutes. Le révélateur transforme le bromure d'argent isolé en argent métallique et fait apparaître l'image latente. La formation de cette image latente est due à la lumière qui parvient sur le papier sous la forme d'un photon. Ce photon vient réagir sur un des composants du papier : l'halogénure d'argent. Le photon vient éjecter un électron de l'halogénure ici un bromure : Le radical brome formé se combine avec un autre radical brome pour former un dibrome : Tandis que l'électron vient réduire les ions Ag+ en Ag il y a réduction photochimique : Sur les zones éclairées du papier il y a donc formation d'Ag. [...]
[...] Tirage additif Le tirage additif est très peu utilisé. Pour ce tirage on emploie un agrandisseur normal, avec quelques accessoires : trois filtres colorés, bleu, rouge et vert, saturés, ainsi qu'un porte-filtre placé sous l'objectif. Le modèle rotatif convient bien (schéma mais il faut pouvoir repérer dans le noir le filtre en place. Le problème à résoudre, en tirage additif, est de déterminer le temps d'exposition sous chaque filtre donnant à la fois la densité correcte et le bon équilibre des couleurs. [...]
[...] Le papier est recouvert d'une émulsion faite de gélatine imprégnée de microcristaux d'halogénure d'argent, chlorure ou bromure. Le support dit "papier" est l'épaisseur la plus courante (135 g / La cartoline (250 g / présente une plus grande rigidité. Ces deux supports se rencontrent pour les papiers dit "classiques". Malgré sa qualité probablement supérieure, le papier photographique traditionnel est supplanté par les papiers «plastiques ou (resin coated) dont le support plastique empêche les produits de traitement de pénétrer dans les fibres, permettant un fixage, un lavage et un séchage très accélérés. [...]
[...] L'image est ensuite mise au point sur l'écran. ( voir schéma Il existe deux types d'agrandisseurs : l'agrandisseur à condensateur et l'agrandisseur à lumière diffuse. (voir schéma 2). L'agrandisseur à condensateur projette une lumière uniforme sur le négatif gràce aux lentilles du condensateur. La plupart des agrandisseurs noir et blanc fonctionnent d'après ce principe et peuvent être adaptés pour les travaux couleur en glissant un tiroir à filtres entre le condenseur et le passe-vues. L'agrandisseur à lumière diffuse a été conçu pour des négatifs couleurs et l'éclairement uniforme qui doit illuminer le négatif est mélangé dans une chambre de diffusion. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture