Chimie de synthèse, sulfamides, moutardes à l’azote, barbituriques, chloroquine, benzodiazépines
Les sulfamides sont des antifoliques par antagonisme avec l'acide paraminobenzoïque. D'autres anti-foliques de structure non sulfamidique existent : le méthotrexate (anticancéreux) et le triméthoprime (antibactérien et antiparasitaire). Les sulfamides antiinfectieux ont des effets indésirables (diurèse et hypoglycémie) ce qui a permis de trouver des sulfamides antidiabétiques et diurétiques.
Gerhard Domagk en 1935 décrit l'activité bactéricide d'un colorant contre les streptocoques : la sulfamidochrysoïdine.
Les français Tréfouel, Nitti et Bovet démontrent qu'il s'agit d'une pro-drogue, le véritable principe actif étant la sulfanilamide, libérée dans l'organisme par clivage de la sulfamidochrysoïdine.
[...] C'est le premier antidépresseur. On montra ultérieurement que l'iproniazide est un IMAO. Son efficacité s'accompagne d'une toxicité importante et est responsable de nombreuses interactions médicamenteuses et alimentaires. Les benzodiazépines Le succès rencontré par la chlorpromazine incita le laboratoire américain Hoffman à demander à son directeur de découvrir un autre tranquillisant capable de le concurrencer. Le composé R05-0690 apparut beaucoup plus tranquillisant que tous les autres composés existants. Soucieux de comprendre pourquoi seul se dérivé était actif, Sternbach s'aperçut que celui-ci avait subi un réarrangement moléculaire et qu'il appartenait à une nouvelle famille chimique : les benzodiazépines. [...]
[...] Le règne de la chimie de synthèse Les sulfamides Les sulfamides sont des antifoliques par antagonisme avec l'acide paraminobenzoïque. D'autres anti-foliques de structure non sulfamidique existent : le méthotrexate (anticancéreux) et le triméthoprime (antibactérien et antiparasitaire). Les sulfamides antiinfectieux ont des effets indésirables (diurèse et hypoglycémie) ce qui a permis de trouver des sulfamides antidiabétiques et diurétiques. Gerhard Domagk en 1935 décrit l'activité bactéricide d'un colorant contre les streptocoques : la sulfamidochrysoïdine. Les français Tréfouel, Nitti et Bovet démontrent qu'il s'agit d'une pro- drogue, le véritable principe actif étant la sulfanilamide, libérée dans l'organisme par clivage de la sulfamidochrysoïdine. [...]
[...] Parmi eux, la chloroquine mais c'est son analogue déméthylé qui se révèlera efficace. Les neuroleptiques Au début des années 1950, le chirurgien de la marine Laborit étudie l'effet de cocktails lytiques associés à des méthodes d'hibernation artificielle sur la prévention du choc chirurgical. Il s'intéresse particulièrement à la prométhazine qui provoque une ataraxie. La prométhazine est une phénothiazine qui avait été synthétisés par le laboratoire Rhône-Poulenc en tant qu'antihistaminique, antiallergique. Laborit a l'idée d'administrer la chlorpromazine à une psychiatre qui met en évidence l'intérêt psychotrope de la molécule. [...]
[...] La seconde guerre mondiale va rendre la rechercher d'antipaludéens encore plus cruciale pour les Alliés (occupation par les Japonais des territoires sources de quinquina). Les britanniques vont ainsi découvrir le proguanil en 1945 (compromis entre la structure de la mépacrine et des sulfamides antibactériens) et les américains, la fameuse chloroquine. C'est la capture de soldats allemands de Rommel sur les champs de bataille d'Afrique du Nord que va livrer aux américains la sontoquine, un compromis entre la mépacrine et la pamaquine, de structure non plus 8 mais aminoquinoléine. Plusieurs dérivés de la sontoquine furent synthétisés. [...]
[...] Cependant, le caractère addictif des barbituriques par effet inducteur enzymatique va entraîner leur déclin. Les antibiotiques Entrevus par Duchesne, la paternité des antibiotiques revient à Flemming en 1928 inventeur de la pénicilline. C'est une découverte accidentelle de Penicillium notatum venu coloniser une colonie de staphylocoques cultivée. Il est difficile de produire la pénicilline. La production industrielle commence en 1944. Alexander reçoit le prix Nobel de Médecine en 1945. Dubos isole la thyrothricine de bacillus brevis et Waksman découvre la streptomycine produite dans le sol par des Streptomyces. [...]
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