La photographie et le pouvoir chimique de la lumière

Résumé du document

La photographie en noir et blanc aussi bien qu'en couleur est basée sur l'action de la lumière sur les halogénures d'argent présents sous forme de sels dans la couche sensible d'une pellicule photographique. L'émulsion photographique est constituée de grains d'halogénure d'argent en suspension dans de la gélatine. Celle-ci est étalée sur un support en plastique découpé en bande.

Extraits

[...] Ce sont alors les quelques atomes d'argent issu de l'exposition du film à la lumière qui vont servir de catalyseur à la réaction dans laquelle le révélateur va lui aussi transformer l'halogénure d'argent en un atome d'argent et un ion halogénure. La partie du film exposée à une zone sombre ne possède pas d'atomes d'argent susceptibles de catalyser la réaction et ne réagira donc pas avec le révélateur. Dans les parties grises, seule une partie de l'halogénure est attaquée. On obtient alors, après développement, une image négative, où le blanc et le noir sont inversés, tout simplement parce que l'halogénure d'argent est blanc et que les atomes d'argent apparaissent en noir. [...]

[...] L'image positive est obtenue en procédant de la même façon que pour le noir et le blanc. Les premières photographies furent inventées par le Français Louis Daguerre dans les années 1830. Pour faire un daguerréotype, une plaque de cuivre recouverte d'argent était soumise à de la vapeur d'iode et ensuite exposée à la lumière dans un appareil avant d'être développée et fixée. Il en résultait une image noire inversée. Au tournant du siècle dernier, beaucoup de photographies étaient tirées en tons sépia. [...]

[...] La photographie et le pouvoir chimique de la lumière Prendre une photographie constitue la meilleure manière de visualiser le pouvoir chimique de la lumière. L'énergie que transporte le photon de la lumière est capable de provoquer des réactions chimiques avec certaines substances. La photographie en noir et blanc aussi bien qu'en couleur est basée sur l'action de la lumière sur les halogénures d'argent présents sous forme de sels dans la couche sensible d'une pellicule photographique. L'émulsion photographique est constituée de grains d'halogénure d'argent en suspension dans de la gélatine. [...]

[...] La photographie en couleur est basée sur les mêmes principes. Le film est toujours de l'halogénure d'argent dans de la gélatine, mais est recouvert par trois couches qui contiennent des précurseurs de colorants azoïques, séparés par des filtres ne laissant passer que certaines longueurs d'onde de la lumière. Seulement trois colorants différents sont nécessaires et suffisants dans un film en couleur car l'œil ne contient que trois types de récepteurs sensibles respectivement eu bleu, eu vert et eu rouge. La large gamme de couleurs perçues est due au mélange de ces trois couleurs primaires. [...]