L'aspartame fut découvert en 1965 par un chimiste d'une société s'appelant Searle. Une première Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) fut accordée en 1974 aux Etats-Unis. L'aspartame fut plus tard autorisé en France comme édulcorant et il est codé E 951 dans la classification des additifs.
L'aspartame est très utilisé dans le monde, on le trouve dans plus de 5 000 produits. Cet intérêt est dû au fort pouvoir sucrant de l'aspartame (environ 200 fois celui du saccharose). Cependant la consommation d'aspartame est incriminée dans l'apparition d'effets secondaires chez l'homme. En effet, certaines personnes pensent qu'il serait la cause d'effets nocifs sur le système nerveux ainsi que de l'apparition de cancers.
La découverte de l'aspartame en 1965 par J. Schlatter, chimiste de la société Searle, fut un hasard, alors qu'il effectuait la synthèse d'un médicament antiulcéreux (tétrapeptide gastrique). L'aspartame était alors un intermédiaire de synthèse que J. Schlatter aurait gouté après qu'une goutte soit tombée sur son doigt. Le goût sucré de cette substance fut une grande surprise étant donné que les deux acides aminés qui constituent l'aspartame, l'acide
aspartique et la phénylalanine pris séparément ne sont pas sucrés. J. Schlatter essaya ensuite de nombreux autres composés de structure voisine, mais c'est finalement le produit original qui sera commercialisé sous le nom d'aspartame.
[...] phénylalanine méthylester. La formule bute de l'aspartame est C14H18N2O5, sa température de fusion est d'environ 246°C et sa masse moléculaire est de 294,3 g/mol. Il se présente sous la forme d'une poudre blanche cristalline et inodore. Dans des conditions de stockage normales, sa stabilité peut dépasser un an. L'impureté principale (environ est la dicétopipérazine, qui est un produit de dicétopipérazine, dégradation de l'aspartame qui n'a pas de pouvoir sucrant La solubilité dans l'eau de l'aspartame dépend de la température et du pH : le maximum de solubilité est atteint pour un pH de 2,2 et la solubilité minimale est à pH 5,2. [...]
[...] Ceci est dû à la solubilité de l'aspartame, celle-ci étant faible la stabilité de l'aspartame est moindre dans les boissons. Pour évaluer la toxicité des substances à tester, on se base sur la dose létale 50 (DL 50).C'est la dose pour laquelle 50% des animaux sur lesquels on a testé la substance sont morts. On teste la substance sur deux espèces animales dont l'une doit appartenir aux rongeurs. Cependant, aujourd'hui on parle moins de DL 50 que de dose journalière admissible (DJA) qui est un modèle plus réaliste. [...]
[...] Il existe deux voies de métabolisation de l'aspartame : Le catabolisme qui forme environ 50% de phénylalanine d'acide aspartique et 10% de méthanol. Les deux acides aminés formés seront ensuite réutilisés par l'organisme. L'aspartame peut également se cycliser et former du dicétopipérazine. An niveau nutritionnel, l'aspartame présente plusieurs avantages : Pour les personnes diabétiques puisque la consommation d'édulcorants n'entraîne pas une production d'insuline, contrairement aux glucides. Chez les personnes diabétiques, l'hormone qu'est l'insuline est absente ou non fonctionnelle. L'aspartame permet donc aux diabétiques d'apprécier la saveur sucrée malgré leur handicap. [...]
[...] L'aspartame 1 SOMMAIRE I. Introduction II. Historique III. Propriétés de l'aspartame IV. Réglementation V. La synthèse industrielle de l'aspartame Voie chimique et enzymatique Voie biotechnologique VI. Utilisation de l'aspartame dans l'alimentation Utilisation de l'aspartame avec des édulcorants ou des additifs Utilisation de l'aspartame dans les aliments allégés VII. Métabolisation de l'aspartame VIII. L'innocuité de l'aspartame La phénylalanine L'acide aspartique Autres métabolites La consommation humaine IX. [...]
[...] Cette enzyme permet d'extraire du mélange les produits indésirables, ici c'est la DPhénylalanine, ensuite on remet les substances indésirables dans le mélange afin que la réaction puisse se terminer. L'enzyme utilisé est stéréo sélective, elle n'utilise que l'isomère lévogyre dans le mélange racémique. On réalise la réaction dans une solution aqueuse à pH neutre et à 50°C. Avec cette méthode, aucun isomère amer de l'aspartame n'est produit. Le rendement est de 99,99% puisque l'isomère produit par cette enzyme est l'isomère sucrant VI. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture