Si nous prenons le temps d'observer le ciel, nous pouvons constater qu'il est préférable de choisir un lieu à l'écart de toute source lumineuse. Le Lot, département le plus noir de France, est donc un site privilégié pour nous, astronomes amateurs.
Avec l'urbanisation et le fort développement des éclairages publics, nos nuits se sont peu à peu éclaircies. Ce phénomène qui à première vue semble passer inaperçu entraîne en réalité de nombreuses conséquences. On appelle plus communément cette nuisance « pollution lumineuse ». Dès 1866, l'astronome anglais Sir John Hershell est le premier à faire référence à la pollution lumineuse. Ce phénomène s'est, par la suite, intensifié après la seconde guerre mondiale. Dans les années 1970, la pollution lumineuse a commencé à rendre de plus en plus difficile l'observation du ciel par les astronomes.
Notre attention s'est donc portée sur les différents facteurs entraînant cette pollution lumineuse ainsi que leurs conséquences
[...] (Ainsi, à combien s'élève ce pourcentage pour des régions plus urbanisées, plus touristiques Ces dépenses inutiles sont en partie dues à une perte de lumière vers le ciel mais aussi à la qualité des ampoules utilisées. Les lampes vapeur à mercure, qui sont généralement le plus utilisées, consomment en moyenne 860 Kw H/an tandis que les lampes à sodium basse pression n'en consomment que 123 Kw H/an. Certes, ces derniers dispositifs sont plus onéreux à l'achat, mais, à long terme, les économies seront plus importantes que l'argent supplémentaire investi au départ. [...]
[...] Conséquences énergétiques, consommation d'électricité En plus des effets négatifs directs sur la faune, cette pollution lumineuse engendre indirectement des perturbations au niveau de la couche d'ozone. En effet, les lampadaires mal adaptés représentent des pertes considérables d'énergie puisqu'ils consomment de l'électricité. Ils contribuent ainsi à la production de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Et cette énorme quantité d'énergie perdue ne se paie pas seulement sur le plan écologique puisque les coûts de revient des éclairages publics représentent une part considérable sur le budget d'une commune. [...]
[...] On appelle plus communément cette nuisance pollution lumineuse Dès 1866, l'astronome anglais Sir John Hershell est le premier à faire référence à la pollution lumineuse. Ce phénomène s'est, par la suite, intensifié après la seconde guerre mondiale. Dans les années 1970, la pollution lumineuse a commencé à rendre de plus en plus difficile l'observation du ciel par les astronomes. Notre attention s'est donc portée sur les différents facteurs entraînant cette pollution lumineuse ainsi que leurs conséquences. La pollution lumineuse se définit par l'impact de la lumière artificielle sur l'environnement. L'environnement. LES FACTEURS Expériences : mise en évidence du phénomène de halo. [...]
[...] Conséquences sur la faune Bien que les conséquences les plus visibles de cette pollution soient d'abord une gêne dans l'observation des étoiles, on a tort de penser que ce problème ne touche que les astronomes. Il touche également l'environnement. La faune, notamment les insectes et les oiseaux sont les plus touchés par ce problème. Les insectes sont attirés par les sources lumineuses jusqu'à plus de 500m à la ronde. Ainsi les éclairages urbains causent la mort de dizaines de milliards d'insectes. [...]
[...] Il existe, dans d'autres pays que la France, comme en Italie par exemple, des lois permettant une restriction de cette lumière nocturne (inutile et gênante) par des moyens efficaces. La pollution lumineuse peut être évitée par la prise de conscience collective qui pourrait permettre aux mairies (notamment) de ne pas éclairer inutilement mais efficacement les villes, tout en limitant les dépenses d'énergie. Cette prise de conscience commence à se faire sentir, notamment dans notre département, où les collectivités ont pris depuis quelques années des mesures afin de diminuer cet éclairage intempestif, faisant du Lot le département le plus noir de France. [...]
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