L'or est un métal jaune brillant qui, cependant, lorsqu'il se trouve très finement divisé, peut être noir, pourpre ou rougeâtre. De densité élevée (19,32 à 20 °C), c'est un excellent conducteur de l'électricité et de la chaleur. Il fond à 1064,4 °C et bout à 2807 °C. L'or est le plus malléable et le plus ductile de tous les métaux; 1g peut être étiré en un fil ayant 2km de long. L'or ne s'oxyde ni à l'air ni dans l'eau, et n'est pas attaqué par l'action d'un acide fort, même très concentré et à chaud. Toutefois, il peut être dissous par l'eau régale. L'or forme un amalgame avec le mercure et peut aussi être attaqué par l'action d'une solution de cyanures alcalins en présence d'air; ces deux réactions sont utilisées dans la métallurgie de l'or. Dans ses composés, l'or peut être trivalent (composés auriques) ou monovalent (composés aureux). En dehors de certains complexes avec les halogénures et les cyanures, les composés de l'or n'ont guère d'importance.
[...] En 1443, après avoir réussi à débarquer en Afrique occidentale, ils tentèrent d'explorer les abords de la forêt équatoriale. Malgré leur persévérance, les Portugais ne parvinrent pas à pénétrer dans l'intérieur du continent. En 1481, sous le règne de João II, cherchant à se frayer une voie d'eau vers l'or, ils ne purent triompher des rapides du Félou, sur le fleuve Sénégal ; de même en 1483, ils butèrent sur ceux de Yélada, situés sur le cours du Zaïre. En 1487, la tentative d'installer une factorerie à Ouadane pour intercepter l'or destiné au Maroc échoua également. [...]
[...] En Égypte, au IXe siècle, les Tulunides, les Ikhchidides et les Fatimides disposèrent ainsi d'importantes quantités d'or. À partir de la fin du VIIe siècle, l'exploitation des gisements aurifères contrôlés auparavant par les Romains, les Byzantins et les Sassanides s'intensifia. Dans la vallée du haut Nil, une fois les tribus Bedia soumises, de nombreuses mines connurent un regain d'activité. Au temps des Fatimides, l'exploitation devint d'autant plus intense que des agents du calife dirigeaient sur place les esclaves chargés de l'extraction de l'or. [...]
[...] Une autre découverte, encore plus importante tout au moins par son incidence sur la production mondiale fut celle de bancs aurifères dans le Witwatersrand (Transvaal), qui s'étendent le long de la ligne de partage des eaux entre le bassin du Vaal, tributaire de l'Atlantique, et celui du Limpopo, tributaire de l'océan Indien. Depuis 1886, ils ont livré près de de l'or extrait dans le monde. Leur exploitation s'intensifia après la découverte du procédé de cyanuration (1890). Ainsi, cette méthode, qui permettait de libérer la totalité du métal contenu dans le minerai contre le quart ou la moitié pour les autres techniques fut à l'origine de l'essor de la production en Afrique du Sud. En 1900, le grand capital, alerté par la rentabilité des filons, s'intéressa aux mines. [...]
[...] L'or scythe qui provenait des gisements de l'Oural, de l'Altaï et du Kazakhstan du Nord servait notamment à représenter les animaux de la steppe (lions, cerfs, tigres) ; leur silhouette était exécutée dans le métal fondu, qui était ensuite travaillé selon les techniques de la ciselure et du repoussé. L'Empire romain L'Empire contribua à l'essor de la production et de la consommation aurifères. Les Romains disposèrent des trésors accumulés par les peuples de la Méditerranée les Attalides à Pergame (Asie Mineure), les Lagides en Égypte ou encore des richesses de Palmyre. Pour assurer à Rome de riches mines aurifères, l'empereur Trajan conquit la Dacie (Transylvanie, dans l'actuelle Roumanie) en 106 apr. J.-C. ; il y amassa un fabuleux butin en or monnayé et en lingots. [...]
[...] Par la suite, la découverte des gisements d'Orange (1946) et d'Evander (1955) fit de l'Afrique australe le premier producteur mondial de l'or. Cependant, la part sud-africaine dans la production mondiale a enregistré une sensible baisse, passant de en 1975 (à l'exception des pays à économie socialiste) à en 1993 compris les pays de l'ex- URSS). Cette chute est due à une augmentation des productions américaine, australienne, canadienne et brésilienne (depuis la découverte récente du gisement amazonien de Carajás) plutôt qu'à une baisse de rendement dans les gisements sud-africains. [...]
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