Le bouchon est une pièce ordinairement cylindrique qui sert à boucher des bouteilles, des carafes ou des flacons. Il était utilisé dès l'Antiquité par les Grecs et le Romains pour boucher les amphores. Historiquement, il pouvait être composé de toutes sortes de matériaux comme la paille, la pierre, le bois, l'argile, la cire ou encore la terre cuite. Il a néanmoins disparu pendant plus de mille ans au profit du tonneau pour réapparaître à la fin du XIXe siècle sous la forme du bouchon de liège. Le liège est aujourd'hui le matériau essentiel à tout bouchon. Cependant, son hégémonie est contestée en raison de l'influence que ces bouchons en liège peuvent avoir sur le vin. En effet, le bouchon est la seule étape dans la création d'un vin qui ne soit pas encore totalement maîtrisée.
Ainsi nous nous intéresserons dans un premier temps à ce bouchon traditionnel qu'est le bouchon en liège. Puis nous étudierons les utilités et les ennuis d'un tel mécanisme. Jusqu'à nous interroger sur l'avenir du bouchon avec la venue récente de nouvelles techniques de bouchage et de nouveaux matériaux.
[...] Il empêche les échanges entre le milieu extérieur et le vin, ce qui pourrait altérer la qualité du vin. Avant tout, le bouchon sert à la conservation des vins. Il fait office, tout comme la bouteille, de barrière contre le temps. Il est considéré aussi pour certains comme une sorte de filtre permettant la circulation de gaz entre le vin et le milieu extérieur. Ainsi le bouchon laisserait passer une petite quantité d'oxygène qui permettrait au vin de bien vieillir. [...]
[...] Ces nouveaux bouchons semblent prendre le pas sur le liège. Cependant d'après une étude de Pascal Chatonnet, l'inertie chimique de ces bouchons est dans l'ensemble assez peu satisfaisante et l'inertie organoleptique n'est quant à elle pas garantie. En effet, il n'y a pas encore un assez grand recul face à ces bouchons qui viennent d'être découverts pour savoir s'ils sont compatibles avec des grands crus car plusieurs cas montrent qu'après dix- mois, le vin prend un goût de pétrole dû à une oxydation du vin provoquée par ces bouchons. [...]
[...] Le liège est enfin poli et lavé avant d'être classé en fonction de son épaisseur et de sa qualité. Il existe quatre longueurs de bouchon : et 53 millimètres. De façon générale, les bouchons ont un diamètre de 44 mm. La fabrication des bouchons à vin est une opération longue qui demande de nombreuses étapes. On serait prêt à se demander quel est l'intérêt d'utiliser un tel matériau vu la répartition géographique des chênes-lièges, son temps de fabrication . Mais c'est sans compter sur les propriétés que recèle le liège pour être un bon bouchon. b. [...]
[...] Cependant, son hégémonie est contestée en raison de l'influence que ces bouchons en liège peuvent avoir sur le vin. En effet, le bouchon est la seule étape dans la création d'un vin qui ne soit pas encore totalement maîtrisée. Ainsi nous nous intéresserons dans un premier temps à ce bouchon traditionnel qu'est le bouchon en liège. Puis nous étudierons les utilités et les ennuis d'un tel mécanisme. Jusqu'à nous interroger sur l'avenir du bouchon avec la venue récente de nouvelles techniques de bouchage et de nouveaux matériaux. [...]
[...] Cette méthode permet de réduire de 80% la contamination par les TCA ce qui correspond alors à un résiduel imperceptible à la dégustation. Tandis qu'une grande majorité des fabricants de bouchons souhaitent conserver le liège comme matériau principal, de plus en plus de producteurs se tournent vers les capsules à vis. b. La capsule à vis, nouvelle ennemie Dès les années 1970, les capsules à vis font leur apparition sur les marchés australien et néo-zélandais. Tout comme les bouchons synthétiques, elles permettent de supprimer les TCA et donc d'éviter le goût de bouchon. [...]
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