La présence, en un même endroit, d'un combustible et d'un comburant est requise pour l'acquisition d'une flamme. De plus, cette dernière, qui est caractéristique de la réaction de combustion, nécessite une température ? obtenue par une étincelle, par le contact d'un corps chaud ou par chauffage de l'ensemble, en au moins un endroit du mélange ? qui doit être supérieure à la température d'inflammation Ti (cette température dépend du mélange considéré et de la pression à laquelle se déroule la réaction) (...)
[...] Aussi, la diffusion thermique, qui apparaît à cause du gradient de température consécutif au dégagement de chaleur de la réaction, ne doit pas être trop efficace, sinon la température des gaz près de la flamme risque d'être trop basse pour que la cinétique de la réaction soit bonne. XVI) L'écoulement turbulent. Dans la réalité, deux gaz ne se trouvent pas accolés, il y a injection de l'un dans l'autre, ou, plus couramment, injection parallèle du combustible et du comburant. Les vitesses d'injection des deux gaz n'étant pas obligatoirement les mêmes, il va se produire un cisaillement mécanique à l'interface des deux fluides, et des tourbillons vont se développer: l'écoulement devient turbulent. [...]
[...] La combustion Introduction. La combustion est une réaction chimique qui met en œuvre un combustible et un comburant (le premier est un corps réducteur, le second un oxydant): elle fournit de l'énergie calorifique et émet généralement de la lumière. Sur la maîtrise de cette réaction se fondent le développement de la société industrielle et la sauvegarde de l'environnement. Naissance de la théorie moderne sur la combustion Les premiers «combustionnistes» sont les hommes de la préhistoire; le feu conférait à celui qui savait le maîtriser un statut de sorcier. [...]
[...] Le phlogistique est, sous certains aspects, le précurseur de l'énergie, concept qui ne sera développé que deux siècles plus tard. En 1772, Lavoisier dépose sous pli cacheté à l'Académie des sciences ses premiers résultats concernant l'étude de la combustion. Son mémoire présente déjà les faits essentiels suivants: le poids total du vase et de son contenu n'a pas changé après la calcination; le métal transformé en chaux (de nos jours, on parle d'oxyde) a augmenté de poids; le poids de l'air contenu dans le vase a diminué de la même quantité. [...]
[...] Les combustibles solides. Excepté les propergols, tous les combustibles solides sont d'origine végétale. L'uranium et les autres corps radioactifs, qui produisent de l'énergie par fission nucléaire, ne sont pas des combustibles au sens précis du terme car ils ne participent, lors de leur utilisation, à aucune réaction de combustion. F. Le bois. Le bois est encore largement utilisé dans le monde sous sa forme brute, ce qui par ailleurs est un des facteurs de la désertification actuellement en cours dans les zones subsahariennes. [...]
[...] Les bruts paraffiniques (Libye) sont ceux à dominance d'alcanes, les naphténiques (Venezuela) sont constitués en grande partie de cyclanes, les aromatiques (Moyen‑Orient) ont une forte proportion de cycles benzéniques, les sulfureux contiennent du soufre; il existe des bruts inclassables selon ces critères. La distillation permet d'obtenir des gaz (méthane, éthane, propane, butane . des essences, du pétrole lampant, du gazole, des huiles, différents fiouls et des bitumes. D'autres combustibles liquides, notamment certains alcools, sont, dans quelques pays (Brésil, Afrique du Sud), employés comme additifs dans l'essence pour le fonctionnement des moteurs d'automobiles. I. [...]
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