Conditionnement d'air, régulation, supervision, historisation, outils moderne, Le logiciel de supervision, laboratoire du conditionnement, utilité, maniement, interface graphique, conditions initiales et de confort, variables du logiciel, événements survenus, analyse, ordinateur, automate, mode de contrôle, opérateur
Actuellement, grâce aux outils modernes, il est possible de contrôler un système à distance, ainsi que de le surveiller et de stocker toutes les données retournées par ce système, pour une utilisation ultérieure. La troisième partie du laboratoire de conditionnement d'air se penche sur ces aspects de supervision et d'historisation de l'installation, réalisables à l'aide d'un logiciel, accessible via une interface graphique. Cette partie du rapport, premièrement, présente succinctement le logiciel et son interface graphique, deuxièmement, réalise une post-analyse de la démonstration réalisée en séance, sur base des données historisées. L'objectif premier de la régulation étant d'amener le système à un état voulu, nous conclurons en indiquant si oui ou non, la régulation a rempli cet objectif.
[...] La vanne 3 voies fonctionnant déjà à pleine capacité, diminuer ce facteur correctif, tous les autres paramètres restants constants, n'aurait pas d'impact. Vers 12h, la valeur de consigne SP_HR6 de l'humidité relative en sortie de caisson est redescendue à ce qui a pour effet de diminuer drastiquement la valeur de consigne de température en sortie de la batterie de préchauffe (SP_TA3) et consécutivement l'ouverture de la vanne de cette batterie. On remarque également la diminution de température d'eau d'entrée et l'augmentation de température de sortie suite à la fermeture progressive de la vanne de la batterie sur G.2. [...]
[...] On distingue également les différents états de l'air au sein du cycle : l'état 2 (TA2, HR2) mesurant les conditions ambiantes du laboratoire ; l'état 3 (TA3) mesurant la température de l'air après la batterie de préchauffe ; les états 4 et 5 équivalents (la batterie froide n'étant pas opérationnelle), mesurant la température de l'air après son passage par l'humidificateur ; l'état 6 (TA6, HR6) mesurant l'état de l'air à la sortie de la post-chauffe, représentatif des conditions de soufflage ; l'état 7 (TA7) mesurant la température de l'air en sortie de conditionnement. Le logiciel permet également d'accéder à une représentation des sous-systèmes. Les figures A.2 et A.3 représentent les sous-systèmes constitués respectivement de la chaudière et de la batterie de préchauffe. [...]
[...] Le logiciel offre le choix du mode de contrôle de l'installation, manuel ou automatique. En manuel, un opérateur peut effectuer les actions qu'il souhaite : ouverture de vanne, mise en marche de circulateur, etc. En automatique, il est possible de définir plusieurs régimes de régulation : régime hivernal, estival, avec point de contrôle, sans point de contrôle, etc. Il est donc possible d'une part de commander l'installation via le logiciel, en changeant les paramètres de l'automate, et d'autre part de remonter les données associées au système et récoltées par l'automate vers le logiciel, pour une historisation en temps réel du fonctionnement de l'installation. [...]
[...] TA5, TA6 et TA7 ont un comportement similaire, TA5 et TA6 étant presque confondues. TA7 est plus basse à cause de l'inertie thermique des parois du caisson qui se réchauffe progressivement. Les écarts entre les températures ont tendance à diminuer. Sur G.2, on constate également l'influence de la circulation de l'air. On remarque désormais un écart entre les températures d'entrée et de sortie de la chaudière et de la batterie de préchauffe, dû au transfert de chaleur avec l'air par effet convectif. [...]
[...] L'écart avec la consigne, de 10% environ, provient du fait que, dans la pratique, le dispositif d'humidification n'est pas toujours en mesure d'amener l'air à la saturation d'humidité Le point de rosée n'est pas atteint en réalité. Il faut donc corriger ce manque « d'efficacité » de l'humidificateur dans le diagramme psychométrique pour être certain d'atteindre un état d'air en sortie qui corresponde aux besoins. La valeur de ce facteur correctif indique le degré d'humidité relative maximal atteignable par le laveur. [...]
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