L'oeil chez l'homme et les rapaces

Résumé du document

Exposé réalisé dans le cadre de TPE cherchant à répondre à la problématique suivante : En quoi la vision est une faculté plus ou moins développée et aux caractéristiques variées, chez l'homme et les rapaces ? Document de 22 pages illustré par de nombreuses photos.

Extraits

[...] Son rôle est de protéger le globe oculaire sur la face avant. La cornée est aussi la principale structure oculaire jouant un rôle dans la réfraction de la lumière. Corps vitré : Substance gélatineuse qui remplit le compartiment postérieur, c'est-à-dire la cavité en arrière de l'œil. Membrane hyaloïde : Fine enveloppe qui contient l'humeur vitrée dont la pression maintient le globe oculaire dilaté. Corps ciliaire : Partie épaisse de la portion vasculaire de l'œil qui relie la choroïde et l'iris. [...]

[...] Il peut pourtant être intéressant de revenir sur deux comportements en relation directe avec les capacités visuelles de ces oiseaux. Le faucon semble disposer pour la chasse d'un sens visuel très particulier. En effet, bien que peu d'études sérieuses aient pu le mettre en évidence, les rapaces en général pourraient voir dans l'infrarouge afin de détecter efficacement leurs proies. Ce sens leur permettrait donc de suivre par exemple une piste d'urine fraîche, repérable dans ces longueurs d'onde, et d'arriver jusqu'à son auteur. [...]

[...] Si la vision est bien sûr indissociable du comportement, des études récentes les ont mis en relation très étroitement. La première chose qui frappe quand on observe des oiseaux de proie ce sont leurs yeux. Les nocturnes ont des yeux frontaux, très grands, presque humains, mais immobiles et avec un champ de vision restreint. Leur champ de vision n'est que dont seulement de recouvrement (en comparaison, l'homme a un champ de vision de 180° dont 110° de recouvrement). Cette restriction est cependant compensée par l'extraordinaire mobilité de leur tête qu'ils peuvent faire tourner, sans torticolis, jusqu'à 270°. [...]

[...] Cette valeur est proche de 8 si l'objet est bien plus brillant que son environnement, et proche de 3 s'il se fond avec le décor. La position des fovéas sur l'œil, et plus généralement celle des yeux sur le crâne, détermine le mode de vision de l'oiseau. Ainsi, est montrée l'importance relative des différents modes de vision. Le champ binoculaire, réduit à est délimité par la projection des 2 fovéas temporales et intervient surtout pour la vision stéréoscopique, capitale lors de l'attaque des proies. [...]

[...] La rétine enfin, avec ses deux fovéas possédant chacune un rôle bien précis, et ses deux sortes de cônes (simple et double) est la plus typique. Dans les années 70, les chercheurs menant des expériences sur le discernement des contrastes, se sont aperçus que les faucons pouvaient discerner un objet de 2mm d'une hauteur de 18 leur acuité visuelle étant près de 2,5 fois supérieure à la nôtre. En suite, d'autres ont tenté de trouver une explication physiologique à ces explications comportementales. [...]