Quand ils découvrent la structure hélicoïdale de l'ADN en 1953, les scientifiques américains James Watson et Francis Crick ne savent pas encore que leur découverte va rendre un service énorme aux enquêteurs du monde entier. Les méthodes de la police scientifique ont énormément profité de ces progrès scientifiques et techniques, notamment dans le domaine criminel.
Le premier laboratoire de police scientifique et d'identification criminelle a été fondé en 1870 par Alphonse Bertille, inventeur de l'anthropométrie judiciaire, première technique qu'a utilisée la police scientifique pour identifier les criminels (...)
[...] Les amorces hybridées servent de point de départ à la Taq polymérase qui va reconstituer, synthétiser un nouveau brin d'ADN complémentaire au brin initial, grâce aux nucléotides présents en large excès dans le mélange réactionnel. Les bases sont ajoutées successivement par la polymérase au brin d'ADN en extension, en suivant la règle de complémentarité des bases : chaque nouvelle base mise en place est complémentaire de la base correspondante du brin initial avec T et G avec C). Lorsqu'un cycle est terminé, on remonte la température à 95°C pour séparer à nouveau les deux brins et un nouveau cycle commence, et ainsi de suite. Le cycle est ainsi renouvelé entre 25 et 40 fois. [...]
[...] Tout d'abord, la PCR peut être réalisée sur une très faible quantité d'ADN (cinquante à cent cellules, théoriquement une cellule), dégradé ou non, récent ou ancien et pratiquement quel que soit le support. Ceci permet d'obtenir des résultats à partir de très petits échantillons, et également de pratiquer une expertise sur des échantillons très anciens. On peut ainsi rouvrir d'anciennes affaires non classées. De plus, la pratique de la méthode est facilitée par l'utilisation de réactifs sous forme de kits prêts à l'emploi. Ces kits permettent d'amplifier simultanément plusieurs microsatellites et ainsi d'effectuer une analyse rapide, fiable et sur une très faible quantité d'ADN. [...]
[...] Pezo et V. [...]
[...] Pour cela, on mélange 0.8 g de poudre d'agarose (extraite d'une algue) pour 100mL de tampon. On ajoute ensuite 50 µL de BET. On met le mélange à fondre au four micro-ondes 2 à 3 minutes pour obtenir du gel. On le laisse refroidir puis on le place dans le plateau de moulage équipé de peignes. Le peigne permet de marquer l'empreinte des puits de dépôt de l'ADN. On laisse le gel se solidifier puis on retire verticalement les peignes. On place ensuite le gel dans la cuve à électrophorèse, les puits disposés côté cathode. [...]
[...] De même, l'enregistrement et la conservation des empreintes génétiques dans un fichier peuvent susciter des craintes pour les libertés publiques. C'est pourquoi la loi précise dans quelles conditions et sur quelles personnes les prélèvements nécessaires à la détermination des empreintes génétiques peuvent être effectués, tandis que les fichiers d'empreintes génétiques font également l'objet de dispositions législatives ou réglementaires très détaillées. La bioéthique est une recherche de normes morales applicables à la recherche biologique et à tout ce qui concerne les manipulations techniques du vivant. [...]
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