Sexualité, hormones, oestrogène, progestérone, puberté, ménopause, stérilité, phénotype sexuel, cellules de Sertoli, cryptorchidie, fécondation, génétique
Ce document se compose d'un QCM ainsi que de deux exercices corrigés sur le thème de la sexualité.
[...] La production de testostérone aurait donc encore lieu. On peut alors supposer que la testostérone, produite par les cellules de Leydig, permet le développement et le maintien des caractères sexuels secondaires, et cela même chez un individu cryptorchide. En connaissant la cause de la stérilité (pas de spermatozoïdes suite à la désorganisation des tubes séminifères), il est possible d'envisager des solutions si cet homme souhaite procréer : don de sperme, recherches et éventuellement un traitement pour réorganiser les tubes séminifères . [...]
[...] Cependant chez les hommes à utérus, les voies génitales féminines sont encore présentes, bien que les voies génitales masculines se développent. On peut alors supposer que les testicules de ces hommes produisent de la testostérone qui permet le développement de l'appareil masculin, mais qu'ils ne produiraient pas d'AMH. Les canaux de Muller ne seraient alors pas détruits et donneraient ainsi les voies génitales féminines. Le document 3 semble aller dans ce sens, mais nous n'avons pas les valeurs lors du développement pour confirmer. [...]
[...] La sexualité humaine - Fonctionnement et anomalies des organes génitaux féminins et masculins Partie n°1 - QCM : Hormones et sexualité Réponses : 1 : a / b / c / d (On trouve des récepteurs à œstrogènes partout . sur l'axe hypothalamo---hypophyse (rétrocontrôle), mais également sur les ovaires et sur l'utérus (rôle dans l'accouchement . En 1[ère], seuls les récepteurs sur l'hypothalamus et l'hypophyse sont étudiés, donc la réponse attendue serait a et b.) 2 : c 3 : c 4 : a / b / d / e 5 : a / c 6 : b 7 : b / d 8 : b / d 9 : b 10 : a (Q° mal formulée : l'ovaire exerce toujours un rétrocontrôle (soit soit Les hormones ovariennes sont encore sécrétées (mais en très faible quantité). [...]
[...] Sur le graphique de droit, on remarque que la concentration en AMH augmente fortement à partir du 1[er] mois jusqu'au 3[ème] mois (de 8 à 55 ng.100 puis diminue modérément jusqu'à la naissance (30 ng.100 puis diminue légèrement jusqu'à 9 ans (25 ng.100 et diminue fortement jusqu'à 10 ans pour atteindre des valeurs presque nulles ng.100 Le document 3 présente également l'évolution des concentrations de ces deux hormones mais chez un homme à utérus depuis son 1[er] anniversaire. Le document 2 sert donc de témoin pour comparer les données. Chez l'homme à utérus, on remarque que la concentration en testostérone est quasi nulle jusqu'à 11 ans (entre 0,2 et 0,6 puis augmente fortement à partir de 11 ans pour atteindre un seuil maximal aux alentours de 15 ans UA). [...]
[...] Chez l'individu fertile (photographie de gauche, individu témoin), les tubes séminifères sont correctement organisés (le tube séminifère est la « forme ronde » observée au centre de la photo). Ces tubes vont permettre, grâce aux cellules de Sertoli, de produire des spermatozoïdes qui seront déversés dans la lumière du tube, au centre de celui-ci. Entre les tubes séminifères, nous remarquons des amas de cellules qui correspondent aux cellules de Leydig, qui permettent la synthèse de testostérone entre autres. Chez l'individu cryptorchide (photographie de droite), les tubes séminifères semblent désorganisés. Les cellules de Sertoli seraient alors absentes ou ne fonctionneraient pas correctement. [...]
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