Avant d'être un sens influençable, l'odorat est un sens influencé. Tout d'abord par l'éducation que chacun reçoit dès sa plus jeune enfance. Ainsi l'odorat est un sens analytique, qui évolue tout au long de la vie, et qui peut se soumettre à un apprentissage culturel ou à des habitudes de vie comme les bonnes manières, ainsi une odeur définie comme "mauvaise" par les parents restera "mauvaise" pour l'enfant.
Par ailleurs l'odorat est aussi influencé par la façon de percevoir son environnement et les odeurs qui nous entourent. En effet l'odorat est un sens de "mise en mémoire", associant telles ou telles odeurs perçues au sentiment (peur, joie, dégoût) ressenti lors de la perception de cette odeur. À titre d'exemple, un enfant qui sent l'odeur des roses pour la première fois de sa vie en se promenant dans un jardin avec ses parents vivra l'expérience de l'odeur de rose de manière très différente de celui qui a senti la même odeur pour la première fois lors des funérailles d'un parent. À l'âge adulte, ces individus auront des souvenirs très différents qui influenceront leur réponse à cette odeur. Ainsi, rencontrer une personne qui a le même parfum qu'une amie ne va pas se faire de la même manière que si la personne renvoyait l'odeur d'une chose peu appréciée.
L'odorat peut également être influencé de manière cognitive. Les fonctions cognitives d'un être humain sont sa capacité à trier, organiser et analyser instantanément les informations de son environnement. La perception des odeurs passe souvent par ce filtre à chaque fois qu'un individu estime qu'il aime ou non une odeur. En effet le système cognitif traite et filtre l'odeur à travers tous les souvenirs et toutes les données extérieures qui lui sont fournies sur cette odeur, son jugement final étant le mélange de tous ses facteurs : une étude sur la perception olfactive a aussi révélé une dimension fondamentale venant mettre un bémol aux ambitions de ceux qui veulent changer le comportement par les odeurs. Dans cette étude, on a placé deux groupes de volontaires dans une pièce, en leur disant qu'une odeur y serait diffusée pendant 20 minutes à des concentrations variables. Les volontaires devaient indiquer à intervalles réguliers comment ils percevaient cette concentration. Au premier groupe, on a dit que l'odeur était agréable, tandis qu'aux sujets du second, on a indiqué qu'elle serait désagréable et peut-être même dangereuse pour leur santé (...)
[...] L'odorat est un sens subtil sur lequel la volonté n'a pas de prise. Loin de constituer une activité mineure de l'organisme, l'olfaction joue un rôle primordial dans la communication des sentiments, influence notre comportement et, bien que souvent négligé, permet l'interprétation inconsciente des sentiments des autres Avant d'être un sens influençable, l'odorat est un sens influencé principalement par l'éducation que chacun reçoit dès sa plus jeune enfance, ainsi il évolue au cours de notre vie et modifie fortement notre façon de percevoir l'environnement. [...]
[...] Le marketing sensoriel : Le marketing sensoriel a pour objet de solliciter un ou plusieurs des cinq sens du consommateur pour le séduire en accroissant son bien-être. Il s'attache aux expériences vécues par l'individu. Ces expériences ont des dimensions sensorielles, émotionnelles, cognitives, comportementales et relationnelles et non plus seulement fonctionnelles. Depuis deux décennies environ, les professionnels du marketing ont découvert les pouvoirs de l'odeur dans une campagne de communication. Ce sens était, en effet, quelque peu oublié auparavant car il fallait mettre en œuvre des technologies assez sophistiquées pour le solliciter. [...]
[...] Les aldéhydes caractérisés par leur groupement -CHO, exemple : la vanilline à l'odeur de vanille. Les composés aldéhydés ont très souvent une odeur florale, fraîche, parfois lourde et grasse Selon la classification de Zwaardemaker, on peut généralement associer les odeurs à l'un des 9 groupes suivants : * Odeurs éthérées (fruits) * Odeurs aromatiques (camphre, amandes) * Odeurs fragrantes (fleurs) * Odeurs ambrosiaques (musc) * Odeurs alliacées (ail, soufre, chlore) * Odeurs empyreumatiques (odeurs de brûlé) * Odeurs capryliques (fromage, graisse, sueur) * Odeurs répulsives (punaise, belladone) * Odeurs nauséeuses (chair ou végétaux en décomposition, matières fécales) II Comment se fait la perception des Odeurs ? [...]
[...] Une phéromone détectée par notre organe voméronasal déclenchera en nous un comportement spécifique face à la personne l'ayant dégagée. Ce comportement inconscient est prédéterminé génétiquement. Les phéromones sont sécrétées dans les régions du corps où il y a des glandes sudoripares apocrines (des organes qui sécrètent la sueur), l'urine et les sécrétions vaginales. Elles déterminent des conduites sexuelles, parentales et sociales. Notre corps choisira de sécréter un type de phéromone qui agira sur le comportement de l'autre, de façon à s'adapter à la situation émotive du moment. [...]
[...] ( Les dendrites sont les portes d'entrée des neurones. ( Un axone ou fibre nerveuse est le prolongement long, mince et cylindrique d'un neurone qui conduit les impulsions électriques en dehors du corps cellulaire. Les axones sont effectivement les principales lignes de transmission du système nerveux. L'axone de la cellule réceptrice neurosensorielle fait synapse (réagit et s'attache) avec une cellule mitrale du bulbe olfactif. Cette synapse se fait au niveau de la couche glomérulaire du bulbe olfactif dans une zone précise (le glomérule) où les axones sensoriels connectent les dendrites issues d'une seule cellule mitrale ou d'une cellule à panache. [...]
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