Quelles sont les différences et les similitudes entre mouvements réflexes et mouvements volontaires ?
[...] Le faisceau vestibulospinal latéral issu du noyau vestibulolatéral situé dans le bulbe rachidien facilité l'activation des motoneurones et . Recueillant des informations issues de l'oreille interne sur la position de la tête, il permet une adaptation de la posture. Les noyaux gris centraux et le thalamus interviennent dans des circuits qui partent du cortex moteur cérébral et qui y retournent. Ils permettent la coordination des mouvements, la finesse d'exécution et l'adaptation motrice aux émotions. Enfin, le cervelet contrôle les voies corticospinales, réticulospinales et vestibulospinales qui parviennent jusqu'aux motoneurones dans le cadre de la motricité volontaire. [...]
[...] Les muscles quadriceps et ischio-jambiers sont dits antagonistes. Outre les sarcomères, les muscles renferment des cellules sensorielles : les fuseaux neuromusculaires sensibles au degré d'étirement du muscle et les organes tendineux de Golgi sensibles au degré d'étirement du tendon. Lors de la percussion du tendon patellaire, l'étirement du quadriceps entraîne l'émission d'un message nerveux sensitif de la part des fuseaux neuromusculaires. Ce message nerveux emprunte le nerf fémoral jusqu'au ganglion spinal L4 où se trouve le corps cellulaire du neurone. [...]
[...] La décision de plier le genou se matérialise par une activation de réseaux neuronaux corticaux et sous-corticaux frontaux, puis la programmation du mouvement (direction, intensité, etc.) se fait au niveau des aires motrices 4 et 6 du cortex cérébral. Ces neurones se projettent dans la moelle épinière en constituant deux faisceaux : le faisceau corticospinal latéral croisé et le faisceau corticospinal ventral direct. Ils stimulent les motoneurones , ce qui déclenche le mouvement. De nombreuses voies nerveuses permettent un contrôle du mouvement, qu'il soit initié de manière réflexe ou par la volonté. [...]
[...] L'extension du genou peut également être décidée par le sujet en dehors de toute stimulation extérieure : il s'agit d'un mouvement volontaire. L'extension du genou provient de la contraction du muscle quadriceps fémoral situé dans la loge antérieure de la cuisse. Il s'insère dans sa partie inférieure sur la patella et sur la partie supérieure du tibia par l'intermédiaire du tendon patellaire. La contraction du quadriceps provient du raccourcissement des sarcomères, conséquence d'une stimulation motrice, via le nerf fémoral, des motoneurones situés à l'étage L4 de la moelle épinière. [...]
[...] Des animaux dont le cortex cérébral a été détruit peuvent même enjamber des obstacles, signe que cette action peut être réalisée en dehors d'une réelle prise de décision. Ainsi, les mouvements, qu'ils soient réflexes ou volontaires, présentent de nombreuses similitudes : l'essentiel du mouvement en lui-même passe par des neurones de la moelle épinière. Le contrôle de ces mouvements utilise le cervelet pour ce qui est de la motricité volontaire, et dans tous les cas les faisceaux réticulospinaux, les noyaux gris centraux et le thalamus. Seule la prise de décision et la programmation d'une action se font dans le cortex cérébral. [...]
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