La momification

Résumé du document

La momification est un procédé naturel, ou utilisé par l'homme, permettant la conservation d'un corps, le préservant de la destruction et de la putréfaction. Ce procédé remonte à une période très lointaine. Aujourd'hui, le seul moyen de conserver un corps humain autorisé est la thanatopraxie, et varie selon les pays, les coutumes et les religions.
On peut ainsi se demander quelles sont les origines de cette pratique, son utilisation, ses conséquences sur la décomposition naturelle d'un corps.

C'est un procédé de conservation s'appliquant sur tous les êtres vivants, comme en témoigneront les résultats de notre expérience ; son origine remonte jusqu'à l'Antiquité, et cette pratique évolue au cours des siècles.

A fin d'illustrer le principe de conservation d'un corps par la momification, et de répondre à la problématique, nous avons procédé à une expérience sur deux souris. Celle-ci consistait à momifier l'une des souris, selon la « technique égyptienne », et de laisser la seconde dans un état de putréfaction, puis de les disposer dans les mêmes conditions; au terme de cette expérience, nous pouvons constater la différence majeure entre les deux sujets

Extraits

[...] Alors que nous pouvons distinguer chez la souris témoin les symptômes de la décomposition et de la putréfaction. Un exposé plus détaillé sera fait lors de l'oral de T.P.E., afin de montrer les différences majeures entre les deux souris. Nous pouvons ainsi retenir que le principal phénomène responsable de la conservation du corps est la dessiccation, ajoutéEs à cela, les conditions de momifications, défavorables au développement des bactéries et à la putréfaction. La momification : un procede qui remonte à la très haute antiquitee. L es momies sont le troisième emblème de l'Egypte. [...]

[...] Le coût de cette intervention est élevé : 6000 à 15000 euros selon les souhaits. Le côté religieux de la momification a disparu avec la foi des Egyptiens. De nos jours, on ne momifie plus pour permettre un passage vers un autre monde, mais plus simplement pour l'hygiène et la popularité de cette technique coûteuse. En effet, certaines stars »sont embaumées dans des endroits spéciaux. Lénine et Staline ont été momifiés, puis enterrés dans des sarcophages spéciaux. La momie de Staline fut exposée sur le mausolée d'une grande place, elle fut retirée en 1961. [...]

[...] Celle-ci était noircie à cause des onguents versés au moment des rites funéraires et de la momification. On compta plus de 143 bijoux en or sur le corps emmailloté. C'était un superbe lit de bois doré à la forme d'un lion qui supportait les 3 sarcophages représentant un poids total de 1375 kilogrammes . La momie du pharaon était vraiment dans un sale état et fut soignée par la suite. Lors de sa restauration, on put se rendre compte que Toutankhamon devait mesurer environ 1 mètre 67. [...]

[...] Certains étaient sacrés dans toute l'Egypte alors que d'autres ne l'étaient que dans certaines régions, ce qui était source de conflits alimentaires entre certains nomes. Notons encore que tous les animaux d'une espèce n'étaient pas automatiquement sacrés. Ainsi, le taureau n'était sacré que s'il présentait certains signes distinctifs sur son pelage. Signalons aussi que, pour plaire à la déesse Bastet, des milliers de chats sacrés furent sacrifiés La divinisation n'avait pas toujours du bon. Parmi les animaux les plus momifiés, citons les ibis, les chats, les chiens, les crocodiles, les taureaux Apis . et même des poissons. [...]

[...] les momies les plus celebres. L es Egyptiens momifiaient aussi bien leurs pharaons que les hommes du peuple ou les animaux. Sous la domination perse, chacun, paysans, petit commerçant, pour peu qu'il eût quelques moyens, voulait se faire momifier. Toutankhamon et Ramsès II sont les momies les plus au connues au monde. Ramsès II est vraisemblablement la momie qui a subie le plus grand nombre de déplacements. Momifié dans sa capitale de Pi-Ramsès, Ramsès II fut transporté par le Nil puis déposé dans ce qui est l'actuelle tombe de la Vallée des Rois, à Dier-El-Bahari. [...]