Exposé scientifique sur la migration des oiseaux. L'intérêt du sujet porte sur le désir de comprendre le phénomène de grande ampleur que constituent les migrations par des explications rationnelles et biologiques fondées sur des facteurs et mécanismes biologiques. En d'autres termes, il s'agit de définir l'ensemble des stimulations internes et externes favorisant les migrations et l'orientation, c'est-à-dire les interrelations entre l'horloge biologique de l'oiseau et l'influence du milieu.
[...] Elle est de 90 degrés au pôle magnétique Nord et s'annule à l'équateur magnétique. Nanocristaux de magnétites : oxyde de fer (Fe3O4) où selon la taille des particules, les moments magnétiques des atomes adjacents adoptent une même direction et forment ainsi des domaines aimantés. BIBLIOGRAPHIE J. Boissin, B. Canguilhem (1998), Les rythmes du vivant : origine et contrôle des rythmes biologiques. R. Burton (1992), La migration des oiseaux, Arthaud. E. Gwinner (1986), La migration des oiseaux, Pour la science, p.39 et 41 G. Lesaffre (2006), Nouveau précis ornithologique, Vuibert. [...]
[...] Néanmoins, cette navigation nécessite parfois une corrélation avec l'horloge biologique selon les espèces considérées et la portée de leur migration. La problématique posée consistait à comprendre ce qui conditionne les migrations à l'échelle biologique et quelles sont les stimulations extérieures qui entrent en jeu. A cette question, nous avons dégagé trois caractéristiques principales et déterminantes. Tous d'abord, les réserves de graisses constituant une préparation énergétique pour effectuer un long voyage sont indispensables au départ migratoire car sans elles les oiseaux ne pourraient pas voler longtemps et n'arriveraient pas à destination à temps. [...]
[...] Mais ils ont l'avantage de voler plus vite, d'accomplir leur trajet en un temps plus bref, de sorte qu'ils dépensent moins d'énergie pour se maintenir en vie pendant un vol plus court. Le résultat et que les champions du vol migratoire sans escales sont les oiseaux de taille moyenne qui combinent une grande capacité d'emmagasiner l'énergie et un vol rapide (R. Burton, 1992). H. Biebach s'est intéressé aux changements de poids des oiseaux au cours de la migration. Pour cela il décida de capturer des passereaux migrateurs en deux endroits du Sahara. [...]
[...] Points décrivant les lieux de déplacements privilégiés de l'oiseau Flèche indiquant la direction choisie par l'étourneau _ Ecran servant à obstruer la lumière afin de pouvoir mieux observer les faisceaux latéraux qui sont différemment orientés _ Miroir destiné à dévier la direction de la lumière Figure 5 : Expérience de Kramer (R. Burton, 1992) B. Polarité et inclinaison du champ magnétique Mise en évidence du champ magnétique. Son noyau étant composé de fer liquide, la Terre se comporte comme une énorme barre aimantée et les lignes de champs magnétique émergent du pôle magnétique Sud et converge vers le port magnétique Nord (Fig. La polarité et l'inclinaison magnétique ainsi que l'intensité du champ constituent des repères migratoires importants. [...]
[...] Ainsi, les oiseaux migrateurs ne semblent pas percevoir la polarité magnétique. Sachant que le champ magnétique est un acteur influant au sein des migrations, il reste à déterminer les structures anatomiques responsables de la perception du champ magnétique (R. Srygley, 2006). Légende : Flèche indiquant à partir de chaque méridien le champ magnétique qui varie en intensité et en direction selon le lieu considéré et constitue avec l'horizontale l'inclinaison magnétique. La longueur des flèches décrit les variations d'intensité. Ligne de l'équateur magnétique par rapport auquel le champ magnétique s'incline progressivement jusqu'à au pôle magnétique Nord et - au pôle magnétique Sud. [...]
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